Nous en attendions peut-être trop. La faute à la présence, à ses débuts, du grand Phil Swanson, autant mercenaire que héraut du Doom américain (Seamount, The Hour Of 13...) qui n'aura pourtant gravé que le split accouplé avec Vestal Claret (un autre de ses groupes d'ailleurs !). La faute aussi à une réputation flatteuse répandue par de premiers et prometteurs soubresauts (le EP Prophet In The Forest, notamment) qui ont établi Atlantean Kodex comme une des entités majeures du Doom épique d'ancien monde.
Ceci étant, il n'y a pas tromperie sur la marchandise : Proche de la beauté majestueuse de While Heaven Wept, période Of Empires Forlorn, The Golden Bough ouvre de vastes paysages extrêmement mélodique, emmené par un chant masculin lyrique, celui de Markus Becker, narrateur d'un récit dont chaque morceau, généralement très longs (plus de quinze minutes pour "A Prophet In The Forest"), s'emboîte les uns aux autres pour aboutir à un bloc assez massif de plus d'une heure de musique. L'amateur ne sera pas déçu.
Bon, tout, c'est bel et bien mais où sont les grumeaux, alors ? Peut-être justement dans cette architecture à laquelle on a finalement un peu de mal à accrocher jusqu'au bout. Peut-être aussi à cause de ses lignes vocales, Becket n'ayant ni le charisme de son prédécesseur ni la puissance émotionnelle de Tom Philips (While Heaven Wept), quand bien même sa performance, plus Heavy que Doom toutefois, ne saurait succiter la moindre réserve.
Dommage car ce galop d'essai (trop) longue durée est parsemé de très grands moments, citons déjà l'immense ouverture avec les deux monuments que sont "Fountain Of Nepenthe" et "Pilgrim" (spit plus d'une vingtaine de minutes à eux deux !) et surtout le déjà cité "A Prophet In The Forest", émaillé d'une très belle méldoie, certainement ce que l'on peut faire de mieux actuellement en matière de Doom épique et mythologique. Quelques coups de ciseaux les auraient davantage mis en valeur, augment par là-même la valeur joutée de The Golden Bough, lequel embarque l'auditeur vers un périple légendaire à travers la mythologie européenne et reste néanmoins de la belle ouvrage, tyique de cette école américaine (bien que ses géniteurs soient allemands), plus lisse et belle que vraiment douloureuse. 7/10
A lire :
Our expectations may be too. Blame it on the presence, in its infancy, the great Phil Swanson, as mercenary as herald of American Doom (Seamount, The Hour Of 13 ...) which will yet engraved the split coupled with Vestal Claret (another its groups for that matter!). The fault also a flattering reputation spread by early jolts and promising (the Prophet EP In The Forest, in particular) that have established Atlantean Kodex as one of the major entities of Doom epic old world.
Nevertheless, there is no misrepresentation of the product: Close to the majestic beauty of While Heaven Wept, period of Empires Forlorn, The Golden Bough opens vast landscapes extremely melodic, led by a male song lyric, that of Markus Becker , narrator of a story in which each piece, generally very long (more than fifteen minutes for "A Prophet In The Forest"), fits together to achieve a fairly solid block of more than an hour of music . The amateur will not be disappointed.
Well, all is well and good but where are the lumps, then? Perhaps precisely in this architecture on which it was finally a little difficult to hang through. Perhaps also because of his vocal lines, Becket had neither the charisma of his predecessor or the emotional power of Tom Philips (While Heaven Wept), even though its performance, Heavy more than Doom, however, not the succiter slightest reservation.
Too bad because this trial run (too) long is dotted with very high points include the already huge opening with two monuments that are "Fountain Of Nepenthe" and "Pilgrim" (spit more than twenty minutes both of them!) and especially the already cited "A Prophet In The Forest", a beautiful enamelled méldoie, certainly what we can do better now in terms of Doom epic and mythological. Some scissors would have further enhanced, thereby augment the value of joutée The Golden Bough, which embarks the listener to a journey through the legendary European mythology and remains of beautiful work, this school tyique American (although his parents are German), smooth and beautiful that really painful. 7/10
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