En dépit
d'une (déjà longue activité entamée en 1994, la carrière de Vore n'a jamais
vraiment décollé. Un maigre pedigree seulement animé de deux albums et de
quelques miettes (EP, split) n'a, il est vrai, pas aidé les Américains à
imposer au plus grand nombre son Death Metal ultra heavy, lequels ont pourtant
tourné avec ce que l'Oncle Sam a dégueulé de mieux dans le genre, de Cannibal
Corpe à Morbid Angel, d'Obtiuary à Deicide. Gravehammer leur permettra-t-il de
changer la donne ? Tout d'abord enfanté en 2011 sous la forme d'une
autoproduction, le fait qu'il ait finalement été recupéré par AFM est peut-être
la chance qui leur faisait défaut. Grâce à cette promotion franchement méritée,
nous découvrons un groupe qui possède l'assurance tranquille des vieux briscards
qui ont du métier. Avec sa pochette patibulaire, on cragnait pourtant le pire
de la part de cette troisième aggression or celle-ci n'emprunte pas tout à fait
le champ de bataille attendu, priviliégiant les saillies épaisses et velues aux
attaques frontales. Les mid-tempos dominent à travers des compos souvent assez
longues, certaines d'entre-elles (Read more)
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