Hordes

mardi 6 décembre 2011

Nitroville - Can't Stop What's Comin' (2011)


Il y a des albums que l'on a tout de suite envie d'aimer même s'ils n'ont rien de révolutionnaires (ce n'est pas forcément ce qu'on leur demande de toute façon).Can't Stop What's Comin', première échappée de Nitroville, formation née il y a seulement un peu plus d'un an, en fait donc partie. Pourquoi ? Parce qu'un groupe anglais ne peut pas être tout à fait mauvais, à fortiori lorsque celui-ci décide de vidanger un Hard Rock'n'roll directement branché à la dynamo du Blues, origine géographique qui du reste ne saute pas vraiment aux oreilles à l'écoute de cette dizaine de petites bougies huileuses que l'on aurait davantage imaginé entendre au fond d'un rade crasseux bordant la route 66. Parce qu'une paire de seins s'anime à chaque parole prononcée, celle de l'imposante Tola Lamont, sorte de Lita Ford, gonflée au Southern Rock, la guitare en moins. Parce que. 

Sans oser comparer l'incomparable, comme certains gratte-papiers n'ont pas hésiter à le faire, le mettant sur un même niveau que Black Country Communion (on a beau chercher le rapport, nous ne l'avons toujours pas trouvé, si ce n'est sans doute des racines bluesy identiques), reconnaissons que Nitroville présente une carosserie séduisante, taillée pour le goudron. Plus proche du rock texan sentant sous les bras et le whisky frelatté de contre-bande que du classic rock propret, Can't Stop What's Comin' est un album simple, accrocheur, garanti sans prise de tête ni prétention, ce qui est toujours une bonne chose. 

La Gibson Les Paul de Kurt-Michael Boeck usine des riffs graisseux, miaule comme une Slide déglinguée ("Twist In the Chain", "Cuts To The Bone"...), tandis que celle avec laquelle il a monté le groupe, pose sa voix chargée de testostérone avec une puissance rugueuse, faisant d'elle l'héritière des Metal Queen des années 80 plutôt qu'une poupée de plus au milieu d'une scène féminine qui par ailleurs ne lui correspond pas vraiment avec son registre plus couillu que romantique. 

Morceaux de Hard rock endiablé ("Tell It Like It Is", le remuant "Cheating The Hangman"...), cartouches plus heavy et pesantes ("Let It roll") remplissent cet album d'une sève gorgée de feeling, idéal pour avaler les kilomètres ou des litres de bière. Bien entendu, ce qui n'est après tout qu'une première giclée ne saurait passé pour autre chose que ce qu'elle est, à savoir une solide coulée d'un stupre électrique au son dépouillé et certainement pas le chef-d'oeuvre que d'excessifs hagiographes croient voir en lui. ce qui n'enlève rien à son charme certain.

Le soutien-gorge bien rempli, l'album manque cependant de variété et de cette once de folie sinon de magie qui font la marque des grands, Nitroville n'osant jamais quitté le chemin qu'il s'est tracé, là où justement on aurait aimé qu'il emprunte des routes secondaires plus suprenantes, moins balisées, pour totalement emporter l'adhésion. Solide et chevronné à tout le moins. 7/10 (Music Waves)




There are albums that you immediately want to love even if they have nothing revolutionary (it's not necessarily what they are told anyway). Can not Stop What's Comin 'first breakaway Nitroville, training born there are only a little over a year, is part. Why? Because an English group can not be all bad, more so when it decides to drain a Hard Rock'n'roll directly connected to the dynamo of the Blues, geographical origin of the rest really does not jump to the ears listen to this oily dozen small candles that would have imagined to hear more in the bottom of a dirty road along Highway 66. Because a pair of animated breasts every word spoken, that of imposing Tola Lamont, a sort of Lita Ford, swollen at the Southern Rock, guitar in hand. Because.

Without daring to compare the incomparable, as some high-papers do not hesitate to do so, putting it on a par with Black Country Communion (we seek in vain to the report, we did not find, if is probably identical bluesy roots), recognize that this Nitroville an attractive bodywork, cut for tar. Closer to the Texan rock feeling under the arms and cons of whiskey frelatté Band classic rock as neat, Can not Stop What's Comin 'album is a simple, catchy, guaranteed without the fuss and pretension, which is always a good thing.

The Gibson Les Paul Kurt-Michael Boeck factory greasy riffs, meows like a beat-Slide ("Twist In The Chain", "Cuts To The Bone "...), while that with which he set up the group, poses his voice full of testosterone with a rough power, making her the heir to the Metal Queen of the 80 more than a doll in the middle of a scene that women also did not really match his record over couillu as romantic.

Hard rock songs of furious ("Tell It Like It Is," the stirring "Cheating The Hangman "...), cartridges heavier and heavier (" Let It Roll ") fill the album with a sip of sap feeling, ideal to swallow kilometers or liters of beer. Of course, this is after all a first spray can not be considered anything other than what it is, namely a solid casting of her debauchery electric stripped and certainly not the masterpiece that excessive hagiographers believe they see in him. This does not detract from its charm.

The well-filled bra, however the album lacks variety and the ounce of insanity if not magic that are the hallmark of the great, daring Nitroville never left the path he has traced, right where it would have liked it borrows more roads Surprisingly, less marked, to fully reach agreement. Strong and experienced at least. 7 / 10

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