Hordes

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dimanche 19 août 2012

Chowder - Passion Rift (2012)


Si Passion Rift n'est que son premier album, Chowder n'est pourtant pas vraiment un nouveau venu puisque sa carte d'identité mentionne 1992 comme date de naissance du projet qui aura dû finalement attendre 2006 pour enfin cracher une démo puis un EP éponyme. Malgré la maigreur de ses bourses, le groupe n'est donc pas le joujou de quelques puceaux prépubères venant juste de découvrir l'existence de Black Sabbath mais le véhicule de vieux briscards de la scène Doom US, ce qu'est assurément Josh Hart, l'un de ses trois piliers dont la guitare ou la basse s'est promené aussi bien chez Earthride, Revelation ou Unorthodox. Tout ça pour dire que les mecs savent jouer et possède une vraie connaissance du genre, qui leur permet d'échapper à l'étiquette "Je fais de l'instrumental parce que c'est à la mode" que certains auraient été tentés de leur coller sur le coin de la gueule. Car oui, Chowder s'aventure sur le chemin du 100% instrumental. Si ce format, autrefois novateur, ne surprend plus personne depuis l'explosion de la scène Post-Rock (Read more

samedi 18 août 2012

Electric Moon - The Doomsday Machine (2011)


Electric Moon maintient un tel rythme créatif, enchaînant les albums (11 au total au moment où sont écrites ces quelques lignes !) comme au bon vieux temps des années 70, qu'on a l'impression qu'il est là depuis toujours alors qu'il n'a vu le jour qu'en 2010 ! Malgré les apparences, The Doomsday Machine n'est en réalité que la seconde offrande (très) longue durée gravée par les Allemands, Inferno tenant plus de la jam que de la production réfléchie. Toujours pas remis de l'onde de choc libérée par Lunatics, assurément un des disques qui aura le plus tourné sur la platine de votre serviteur depuis ses premiers émois musicaux il y a 25 ans, il va sans dire que les inconditionnels de plus en plus nombreux vouant un culte à Sula Bassana, le principal instigateur du projet, attendaient ce véritable nouvel album comme le messie. A l'instar de son aîné, The Doomsday Machine voit les choses en grand : 80 minutes pour cinq morceaux seulement ! En sachant que l'un d'entre eux, "Kleiner Knaller" ne dépasse que de peu les 5 minutes (Read more)

jeudi 16 août 2012

Bvdub - Resistance Is Beautiful (2011)


Depuis 2007 et sa première exploration en solitaire, Strength In Solitude, ce n'est pas moins de vingt cinq albums (!) que Brock Van Wey a publié sous le nom de Bvdub. Record à battre. Les mauvaises langues argueront, outre le fait que la Deep Techno, sous-chapelle dont le musicien se réclame, de part sa nature même, facilite ce genre de diarrhée créatrice, que rien ne ressemble plus à un disque de Bvdub qu'un autre disque de Bvdub, ce qui peut expliquer ce stakhanovisme ahurissant. C'est pourtant bien mal connaître l'artiste et son oeuvre que lui faire ce reproche. Si, à première vue, et à première vue seulement, ses créations paraissent effectivement se distinguer assez peu les unes des autres, une immersion en profondeur à l'intérieur de celles-ci ne peut qu'infimer cette trompeuse impression initiale. On en veut pour preuve ce véritable corpus de cinq albums (à ce jour) que l'Américain a livré entre 2011 et 2012 et comprenant Resistance Is Beautiful, Then, The First Day, Don't Say You Know et Serenity que cimentent une atmosphère éthérée et des samples (quasi) identiques. (Read more

mercredi 15 août 2012

Devil - Time To Repent (2011)


S'il y a une vingtaine d'années, le Doom n'intéressait somme toute pas grand monde, hormis une poignée de bikers chevelus nostalgiques du Black Sabbath originel, la Sainte chapelle souffrirait presque maintenant d'une surpopulation... Dont personne ne se plaindra vraiment. Le fait est que le genre est (re)devenu à la mode. Et comme il en va de même de l'occultisme psychédélique, celui de LaVey, celui nourri aux films de série Z, on ne s'étonne plus de voir s'éveiller lors d'une messe noire des cohortes de zombies dans le sillage d'un Reverend Bizarre jamais remplacé ou d'un The Devil Blood devenu culte en moins qu'il en faut pour le dire, convaincus de se faire signer par un label mû par l'odeur du tiroir-caisse. Il ne lui aura fallu qu'une petite démo (Magister Mundi Xum) pour que Devil, sorti de nulle part, soit remarqué puis attendu comme le messie par les fidèles de la déesse Doom et du riff tellurique. Efficaces mais (trop) classiques, "The Noble Savage" et "Blood Is Boiling", les deux titres du EP suivant, ne furent peut-être pas à la hauteur de l'attente. (Read more

mardi 14 août 2012

Evohé - Annwvyn (2011)


Nous avions découvert puis quitté Evohé en 2005 et son Tellus Mater, première offrande certes modeste mais qui n'était pas sans charme, bien au contraire. Mais plus rien depuis. Le fait que son label, Adipocere, ait peu après décidé d'arrêter la production, pouvait expliquer ce silence radio mais pas seulement. On s'était donc résigné à une disparition de fait, regrettant le que le groupe suive la même éphémère tragectoire que certains des anciens compagnons de label, tels que Abîme ou Animus Herelis. C'est donc avec un vrai plaisir, oui, dison-le, que nous acceuillons aujourd'hui le retour de cette formation basée à Chambery. En six ans, Evohé a même bien changé, son Black Metal très scandinave à la base a mûri tel un bon vin dans un fut de chêne. Certes, le groupe, qui a enrichi son line-up du batteur de Caïnan Dawn et ex Nehëmah, a eu le temps de façonner son art, de peaufiner ses nouvelles compositions dont on devine qu'elles sont déjà anciennes, reste que nous nous n'attendions pas à le retrouver à un tel niveau. A l'image de la durée générale des morceauxlesquels n'hésitent plus à frôler les 10 minutes (Read more)

lundi 13 août 2012

Nile - At The Gate Of Sethu (2012)


Alors que cela devrait être aisé, chroniquer un album de Nile se révèle un excercice ardu en cela que le groupe, fidèle à des standards de qualité élévés, peut difficilement être attaqué, autant dans le fond que dans la forme. Les plus exigeants auront certes fait la fine bouche sur un Ithyphallic qui n'apportait pas grande chose de neuf, sans qu'on s'inquète pour autant quant à la santé de celui qui reste avec Immolation la plus brutales des boucheries américaines. La plus intéressante surtout à l'heure du naufrage de Morbid Angel ou de la semi retraite de Cannibal Corpse. Bref, avec Nile, on sait à quoi s'attendre, d'autant plus que c'est un univers très personnel et reconnaissable entre mille qu'il a peu à peu établi dont les principales caractérisitques reposent à la fois sur cette thématique empreintée à l'Egypte ancienne à laquelle on s'est depuis habituée et ce Death Metal ultra technique exécuté par des monstres de virtuosité. At The Gate Of Sethu reprend ainsi les choses où les a laissées Those Whom The God Detest il y a trois ans, érigeant un temple pyramidal au maillage serré et parcouru par une tension inouïe. (Read more)

dimanche 12 août 2012

Darkest Era - The Last Caress Of Light (2011)


En 2008, nous découvrions Darkest Era par l'entremise d'un Ep séminal, The Journey Through Damnation, lequel faisait partie des premières sorties de Eyes Like Snow, sous-division de Northern Silence, exltant une certaine vision du Metal, traditionnel et authentique. En l'espace de quatre titres, les Irlandais esquissaient un un Heavy paré d'oripeaux celtiques dont on devinait, malgré une prise de son encore perfectible, qu'il était très certainement annonciateur de plus grandes choses encore. Confirmation trois ans plus tard avec The Last Caress Of Light qui fait plus que confirmer ces bonnes impressions. Si Primordial, avec lequel il partage, mais pas seulement, désormais le même label (Metal Blade), honorait le Heavy plutôt que le Black Metal, il pourrait s'appeler Darkest Era. On y croise ce même désespoir dans les lignes de chant, clair ceci dit, de Dwayne "Krum" Maguire", imposant pilier de ce têrtre massif, ces mêmes riffs granitiques et une batterie (assurée par une femme, la charmante Lisa Howe !), organique et mangeuse d'espace dont les rouleaux viennent se fracasser (Read more)

samedi 11 août 2012

Electric Moon - Inferno (2011)


Musicien généreux, Sula Bassina a-t-il les même besoins que ses congénères ? Mange-t-il ? Dort-il ? Va-t-il même aux petits coins ? Au vu de son hyper productivité, ces questions méritent d'être posées ! De fait, où trouve-t-il le temps de mener de front Electric Moon, Zone Six, sa carrière solo, enquiller les concerts, gérer son propre label, Sulatron Records, un de nos fournisseurs préférés en matière de Rock psychédélique, sans compter les apparitions et autres coups de main occasionnels pour les copains ? Prenons par l'exemple le cas d'Electric Moon. Depuis 2010 et jusqu'à la rédaction de cette chronique, soit le dimanche 24 juin 2012, le groupe a publié onze albums ! Alors bien sûr, il y a du live (beaucoup), des splits (un peu) tandis que d'autres s'avèrent en définitive plus proche de la jam capturée live que l'enregistrement officiel (c'est le cas d'Inferno), mais quand même, ce stakanovisme mérite d'être souligné, d'autant plus que la quantité rime ici toujours avec qualité. Chapeau bas, donc. Toujours entouré de la fidèle Komet Lulu (basse, effets, artwork, et quasiment de tous ses projets) (Read more)

vendredi 10 août 2012

Electric Orange - Netto (2011)


L'Allemagne est depuis quelques années le théâtre d'une véritable effervescence artistique  autour d'une scène psyché passionnante que d'aucuns jugent toutefois sans grand originalité, arguant que ces musiciens ne font que (re)découvrir le Krautrock de leurs aînés, courant emblématique des années 60/70 dont on rappelle qu'il fut une sorte de réponse au rock progressif anglo-saxons autour d'artistes aussi divers que Klaus Schulze, Tangerine Dream ou Amon Düül. La critique n'est pas injustifiée. Ceci dit, qui invente encore quelque chose aujourd'hui ? Qui propose encore du frais, du neuf ? Pas grand monde à vrai dire. L'originalité à tout prix est-elle de toute façon si primordiale ? Pas sûr.  Le plus important n'est-il tout simplement pas le plaisir que procure une musique, fusse-t-elle passéiste ? Il est permis de le penser. C'est bien justement de plaisir  qu'il s'agit avec Electric Orange qu'il ne faut pas confondre - quoique que cela ne serait pas si grave - avec son compatriote Electric Moon dont il ne partage pas seulement le label Sulatron (le boss n'est d'ailleurs qu'autre que Sula Bassana) (Read more

jeudi 9 août 2012

Dawnbringer - Into The Lair Of The Sun God (2012)


Prétendre que nous n'en pouvions plus d'attendre le successeur de Nucleus tient bien évidemment de l'euphémisme tant ce quatrième opus du (trop) méconnu Dawnbringer fut une des plus grosses claques en matière de Heavy Metal old-school de l'année 2010. L'attente un temps rassasiée par le Holy Shit, de Superchrist, autre projet du chanteur et bassiste Chris Black, est enfin terminé : Into The Lair Of The Sun God est là. Passer après un chef-d'oeuvre n'est jamais chose aisée, les Américains le prouvent à nouveau. Inutile par conséquent de tourner autour du pot, ce nouvel album n'atteint pas (tout à fait) ni la réussite ni la classe de son aîné. Moins immédiat,  plus travaillé peut-être bien creusant un sillon identique, à savoir ce Heavy couillu à la Old Maiden,  il lui manque les brulôts de la trempe de "So Much For Sleep", "The Devil" ou "You Know Me" pour transformer l'essai. Au contraire, les  neuf compositions remplissant Into The lair Of The Sund God,  ne dévoilent pas leur intimité dès la première approche, elles réclament des préliminaires (Read more

mercredi 8 août 2012

Lucifera / Virgin Killer - Unidas En Alcohol, Cuero y Metal (2011)


Amérique du Sud et Metal se conjuguent toujours avec sauvagerie, que ce soit du côté du public, parmi les plus déchaînés du monde si l'on encroit les témoignages de ceux devant lequel ils se produits, ou des groupes peu réputés pour faire dans la dentelle, le manque évident de moyens m'arrangeant, qui plus est, pas les choses. Venant de Colombie, ne cherchez pas une quelconque trace de féminité chez Lucifera comme chez Virgin Killer au motif que les deux hordes sont entièrement animées par des nanas et que le premier doit - sans doute - son nom à une célèbre et désirable héroïne des fameux fumetti, ces bds italiennes bon marché : vous n'en trouverez pas ! Comme le titre du split qu'elles partagent aujourd'hui le laisse deviner, ces tigresses n'ont rien à envier aux mecs et n'ont certainement jamais entendu parler des déodorants Narta. Leur Thrash Metal à la old Kreator et Sodom sent bon la sueur, la bière et le sperme, sainte trinité dont elles sont les incontestables déesses au physique aussi charmant que leur musique est bestiale. C'est peu dire ! Les filles de Lucifera sont les premières à écarter les cuisses (Read more)

mardi 7 août 2012

Bosse-de-Nage - III (2012)


Où Profound Lore Records continue son  O.P.A. sur ce le continent nord-américain compte de plus intéressant en therme de Black Metal et de Doom. Après Wicth Mountain et en attendant Evoken, Ash Borer, Menace Ruin ou Dysrhythmia, c'est Bosse-de-Nage dont nous découvrons autant l'existence qu'un nouvel album vibrant d'une puissance cathartique. Basé à San Francisco, ce groupe est une énigme, de part son curieux patronyme mais aussi du fait que l'on sait à peu prêt rien sur lui ou ses membres dont l'identité se reduit à de simples initiales. Expliquant en cela pourquoi (mais pas seulement) Profond Lore les a signé, les Américains, bien que rattaché à la chapelle noire, prennent des libertés avec le credo. Du Black Metal, ils offrent une lecture très personnelle qui doit presque autant au Sludge pour ces vocalises plus hargneuses et vindicatives que fielleuses qu'au Post-Rock pour ces percées atmosphériques (Read more)

lundi 6 août 2012

Desolate Winds - In Times Of Cold (2012)


Heureusement, le Black Metal de la Perfide Albion ne se limite pas à un Cradle Of Filth. Dans l'ombre, dans la tourbe, dans les montagnes battues par les vents et la pluie, émerge peu à peu une vraie scène noire qui  puise son combustible non pas dans un satanisme tout juste bon à faire fuir quelques bigottes mais dans son histoire, dans les reliefs de cette insulaire, dans une culture où la frontière entre nationalisme et paganisme est parfois ténue. Fen, Forefather, Wodensthrone ou Winterfylleth, pour n'en citer que quelqu'uns, sont les bâtisseurs d'un art souvent âpre et granitique et où le vocable atmosphérique ne rime surtout pas avec claviers envahissants. Signé justement chez la jeune structure, Lone Vigil Recordings, dont le boss n'est autre que Chris Naughton de Winterfylleth (ainsi que d'Atavist et de Cloaca), Desolate Winds s'inscrit de fait dans ce sillage. EP d'une vingtaine de minutes peut-être, cette (trop) courte durée suffit pourtant à In Times Of Cold à ouvrir des paysages épiques et froids, symbole de l'isolement de ses deux auteurs. Dans une veine proche du regretté Austere, notamment (Read more) 

dimanche 5 août 2012

Beyond Sensory Experience - Modern Day Diabolists (2012)


Peu à peu, Cyclic Law est en train de prendre la place jusqu'alors occupée par le mythique label de Dark Ambient Cold Meat Industry, dont il signe nombre d'artistes. Dernier en date, Beyond Sensory Exprerience, BSE pour les connaisseurs. Absent des écrans radars depuis 2008 et No Lights In Your Eyes, une rapide présentation se révèle peut-être nécessaire. Formé en 2001, le projet est né la fusion créatrice de deux âmes visionnaires, Drakhon (MZ412, Nordvargr/Drakh) et K Meizter, un artiste scientifique (à moins que ce ne soit l'inverse). De cette union découle un art quasi métaphysique teinté d'étrangeté. Scellant le retour des Suédois, Modern Day Diabolists est une oeuvre difficile à appréhender, magma de sons trafiqués, de bruitages inquiétants et de voix lointaines, tour à tour envoûtante, presque intime ("Between Sleeping And Waking"), affreusement noire ("Modern Day Diabolists") ou percluse d'une tristesse squelettique ("Rapt From Earthly Things"). Comme toujours et faisant en cela honneur à son nom BSE tient davantage de l'expérience sonore et sensorielle (Read more)

samedi 4 août 2012

Demon Lung - Pareidolia (2012)


Décidément, les femmes ont pris le pouvoir dans le Doom, souvent le meilleur (Jex Thoth, Castle), plus rarement pour le pire il est vrai.Qui s'en plaindra ? Certainement pas les fidèles ayant du poil au menton et les bourses pleines chez lesquels une paire de seins est toujours bien venue. Une question toutefois : où s'arrête la sincérité et où commence l'effet de mode ? Venant juste de sortir de la terre du Nevada, Demon Lung fait partie de ces rejetons du dernier rang pour qui cette question n'est pas anodine. Qu'importe en fait, pourvu qu'on est l'ivresse. Et celle-ci, on l'a avec Pareidolia, premier (petit) signe de vie déjà solide. Vingt minutes c'est à la fois peu et suffisant pour relever les qualités certaines de ce jeune quatuor, à commencer par ces riffs aux allures de bunker imprenable ("Death Mask"). Nana derrière le micro oblige, c'est tout naturelement vers Shandra Fredrick que l'attention se dirige ensuite. Sans (mauvaise) surprise, la jeune femme ondule dans le sillage monolitique des grandes prêtresses assurant les cérémonies d'obédience sabbathienne. Elle coule sa semence (Read more

vendredi 3 août 2012

Vore - Gravehammer (2012)


En dépit d'une (déjà longue activité entamée en 1994, la carrière de Vore n'a jamais vraiment décollé. Un maigre pedigree seulement animé de deux albums et de quelques miettes (EP, split) n'a, il est vrai, pas aidé les Américains à imposer au plus grand nombre son Death Metal ultra heavy, lequels ont pourtant tourné avec ce que l'Oncle Sam a dégueulé de mieux dans le genre, de Cannibal Corpe à Morbid Angel, d'Obtiuary à Deicide. Gravehammer leur permettra-t-il de changer la donne ? Tout d'abord enfanté en 2011 sous la forme d'une autoproduction, le fait qu'il ait finalement été recupéré par AFM est peut-être la chance qui leur faisait défaut. Grâce à cette promotion franchement méritée, nous découvrons un groupe qui possède l'assurance tranquille des vieux briscards qui ont du métier. Avec sa pochette patibulaire, on cragnait pourtant le pire de la part de cette troisième aggression or celle-ci n'emprunte pas tout à fait le champ de bataille attendu, priviliégiant les saillies épaisses et velues aux attaques frontales. Les mid-tempos dominent à travers des compos souvent assez longues, certaines d'entre-elles (Read more)

jeudi 2 août 2012

Black Howling / Nortada Gelada - Por Montes E Vales Sombrios (2012)


Comme tout bon groupuscule macérant dans les eaux fétides du True Underground Black Metal, Black Howling affectionne tout particulièrement l'exercice du split. Ainsi, depuis 2004, ce sont pas moins de 8 unions que les Portugais ont scellées avec d'autres misanthropes plus (Hypothermia) ou moins (Marbh) reconnus. Sans doute dû à une même origine géographique, mais non content de s'être déjà rencontré en 2006  via une modeste cassette baptisée ... Pela Memoria Dos Antepassados, Black Howling et Nortada Gelada remettent le couvert  six ans plus tard avec Por Montes e Vales Sombrios, en réalité premier segment de cette association à quatre mains et deux temps. Si le split originel ne comportait que deux pistes (mais de plus de 11 minutes chacune), son successeur agglomère quant à lui 8 titres d'une parfaite symétrie que souligne le format vinyle (uniquement et limité à 100 exemplaires, s'il vous plait) de l'objet : une moitié pour Black Howling, la seconde pour Nortada Gelada, chacune s'achevant sur une outro tandis que les deux protagonistes se fendent chacun à leur tour d'une reprise de l'autre. (Read more)

mercredi 1 août 2012

Fen / De Arma - Towards The Shores Of The End (2011)


Exercice très apprécié au sein de la confrérie noire, il existe deux catégories de split autant dans la forme que dans le fond d'ailleurs. La première agglomère des titres sans autre fil conducteur qu'une même appartenance à une des (nombreuses) sous-chapelle divisant le Black Metal. Se limitant souvent aux deux faces d'un simple 7' (soit un 45 tours pour les puceaux du format vinyle), il s'agit alors pour les protagonistes de se délester de compositions qu'ils ont sous le coude et de sceller la fraternité virile qui cimente le genre. Plus intéressante est la seconde où le split tient plus de la collaboration, de l'album à part entière, la contribution de chacun étant reliée par un concept commun sinon complémentaire et bien que les titres se révèlent indépendants les uns des autres. Towards The Shores Of The End entre dans sa deuxième catégorie tant les deux acteurs en présence paraissent connectés l'un à l'autre au point d'accoucher d'une oeuvre qui se suffit à elle même. Ce split possède au moins deux intérêts. D'une part, il confirme tout le bien que l'on pense de Fen, entité britannique se nourrissant de la géographie physique (Read more)
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