Hordes

dimanche 22 janvier 2012

Witchsorrow - Witchsorrow (2010)


Alors que le compact disc, comme on l'appelait autrefois, vit sans doute ses dernières heures, son aîné, que l'on disait pourtant dans la tombe il y a encore quelques années, le vinyle donc, lui se porte plutôt bien. Merci.Tout ça pour dire que ce format de nouveau à la mode et malheureusement récupéré par les Bobos parisiens, reste bien le seul à pouvoir accueillir les temples en l'honneur de la déesse Doom. 

Démonstration avec la première enclume de Witchsorrow dont l'édition double gatefold renvoit sa petite soeur la rondelle dans les bacs à sable de la maternelle. L'objet est à l'image du contenu : massif, colossal. Car Witchsorrow, c'est du lourd, du lancinant,  du sign chez Rise Above, l'église préférée des doomeux, du qui ne descend pour ainsi dire jamais en-dessous de la barre des dix minutes au compteur. 

Bref, le power-trio, qui a la bonne idée d'héberger en son sein une jeune femme solidement accrochée à sa base tellurique, respecte les Tables de la loi du genre. Sons épais, minéral, voix masculine biberonnée au Ozzy et abtteru qui a le temps d'aller pisser entre deux coups de caisse claire sont quelques uns des invariants que les Britanniques alignent comme des pinces à linge sur un fil.  Black Sabbath qui aurait absobé du Valium par boîte de 12, il parait vouloir (re)pousser à son paroxysme l'art du monolithisme absolu ("The Agony"), descendre là où l'homme n'a jamais oser s'abîmer. 

Dernier échelon avant les abysses, Witchsorrow est un album qui se mérite tant parler de lenteur à son égard tient de l'euphémisme. Seules pales sources de lumière, les rares accélérations, toutefois engluées dans la glaise, qui découpent certaines compositions telles que l'épique "The Trial Of Elizabeth Clarke" ou "Thou Art Cursed". Convenues peut-être, celles-ci font cependant leur petit effet.  

Encore une fois, le groupe n'invente rien et d'autres que lui réussissent mieux cet exercice vicié et étouffant (Rituals Of The Oak ou The Wounded Kings, pour n'en citer que deux) mais le Doom est davantage une religion qu'une simple musique, reposant sur une dévotion sincère qui permet à ses prêtres, mêmes parmi les plus modestes, de d'emporter l'adhésion des pélerins. C'est le cas de Witchsorrow, groupe naturel et sympathique dont les membres furent presque étonnés lorsque je leur ai directement acheté la version vinyle peu après le solide concert qu'ils ont donné à Paris en première partie de Blood Ceremony. 

S'il n'est pas le marthyr tant espéré, le trio se fait visilblement plaisir à rester fidèle aux codes du genre, à l'image de la photo cathedralienne le montrant à côté d'une statue dressée au milieu de la nature, assène avec conviction un art de la douleur pachydermique que mine une inexorabilité profonde.  7/10





While the compact disc, as it was before, probably saw his last hours, his elder brother, who was said yet in the grave a few years ago, vinyl, therefore, it is doing quite well. Merci.Tout that to say that this format back in fashion and unfortunately recovered by Bobos in Paris, is the only one to accommodate the temples in honor of the goddess Doom.

Demonstration with the first anvil Witchsorrow whose edition double gatefold returns his little sister the puck in the sandbox in kindergarten. The object is to the image content: massive, colossal. Witchsorrow because it's heavy, throbbing, Rise Above the sign at the church preferred doomeux, of which practically never goes down below the bar for ten minutes on the clock.

In short, the power-trio, which has the good idea to host in it a young woman firmly attached to its base telluric respects the Tables of the Law of the genre. Sounds thick, mineral, male voice biberonnée abtteru to Ozzy and who has time to go pee between two snare hits are some of the invariants that the British line up like clothespins on a string. Black Sabbath would have absobé Valium per box of 12, he seems to want to (re) grow at its height the art of monolithic absolute ("The Agony"), go where man has never dare spoil.

Last step before the abyss, Witchsorrow is an album that is worth about as slowly towards him is an understatement. Only main sources of light, the few accelerations, however, stuck in the clay, which cut some epic compositions such as "The Trial Of Elizabeth Clarke" or "Thou Art Cursed". Agreed, perhaps, they are however small their effect.

Again, not making the group and others that he do better this year stale and stuffy (Rituals Of The Oak and The Wounded Kings, to name but two) but Doom is more a religion that a simple music based on a sincere devotion that allows its priests, even the most modest, to rally support for pilgrims. This is the case Witchsorrow, natural and friendly group whose members were almost surprised when I told them directly bought the vinyl version shortly after the solid concert they gave in Paris in the first part of Blood Ceremony.

If it is not Marthyr as expected, the trio is visilblement please stick to the codes of the genre, just like the picture showing the cathedralienne next to a statue erected in the middle of nature, asserts conviction with a mammoth art of pain as an inevitability deep mine. 7 / 10

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