L'Allemagne est depuis
quelques années le théâtre d'une véritable effervescence artistique autour d'une scène psyché passionnante que
d'aucuns jugent toutefois sans grand originalité, arguant que ces musiciens ne
font que (re)découvrir le Krautrock de leurs aînés, courant emblématique des
années 60/70 dont on rappelle qu'il fut une sorte de réponse au rock progressif
anglo-saxons autour d'artistes aussi divers que Klaus Schulze, Tangerine Dream
ou Amon Düül. La critique n'est pas injustifiée. Ceci dit, qui invente encore
quelque chose aujourd'hui ? Qui propose encore du frais, du neuf ? Pas grand
monde à vrai dire. L'originalité à tout prix est-elle de toute façon si
primordiale ? Pas sûr. Le plus important
n'est-il tout simplement pas le plaisir que procure une musique, fusse-t-elle
passéiste ? Il est permis de le penser. C'est bien justement de plaisir qu'il s'agit avec Electric Orange qu'il ne
faut pas confondre - quoique que cela ne serait pas si grave - avec son
compatriote Electric Moon dont il ne partage pas seulement le label Sulatron
(le boss n'est d'ailleurs qu'autre que Sula Bassana) (Read more)
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