Alors que cela devrait être aisé,
chroniquer un album de Nile se révèle un excercice ardu en cela que le groupe,
fidèle à des standards de qualité élévés, peut difficilement être attaqué,
autant dans le fond que dans la forme. Les plus exigeants auront certes fait la
fine bouche sur un Ithyphallic qui n'apportait pas grande chose de neuf, sans
qu'on s'inquète pour autant quant à la santé de celui qui reste avec Immolation
la plus brutales des boucheries américaines. La plus intéressante surtout à
l'heure du naufrage de Morbid Angel ou de la semi retraite de Cannibal Corpse.
Bref, avec Nile, on sait à quoi s'attendre, d'autant plus que c'est un univers
très personnel et reconnaissable entre mille qu'il a peu à peu établi dont les
principales caractérisitques reposent à la fois sur cette thématique empreintée
à l'Egypte ancienne à laquelle on s'est depuis habituée et ce Death Metal ultra
technique exécuté par des monstres de virtuosité. At The Gate Of Sethu reprend
ainsi les choses où les a laissées Those Whom The God Detest il y a trois ans,
érigeant un temple pyramidal au maillage serré et parcouru par une tension
inouïe. (Read more)
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