Il faut battre le fer
tant qu'il est chaud. Voilà un adage que Castle a parfaitement assimilé. Ainsi,
quand certains mettent des années à accoucher d'une seconde offrande, il n'aura
fallu aux Américains qu'un an à peine pour revenir déjà nous remplir les cages
à miel, courte durée qui certes, était jadis la norme, étonne aujourd'hui où il
n'est pas rare de devoir patienter trois fois plus longtemps entre deux albums.
Mais, carburant aux seventies, dont il adopte la formule culte du power-trio,
il aurait été très surprenant que Castle ne soit pas de retour très vite, son
Heavy Doom trapu permettant il est vrai une conception rapide. Les huit titres
formant Blacklands, disque par ailleurs de 35 minutes à peine, sont peut-être
issus du même processus d'écriture que ceux de In Witch Order, ce qui
expliquerait également pourquoi les deux opus sont (relativement) rapprochés
dans le temps. Pourtant, cela est peu probable tant ceux-ci se révèlent assez
différents l'un de l'autre, au risque d'ailleurs de désarconner ceux, nombreux,
qu'a séduit le Doom Metal déclamé par la prêtresse Elizabeth Blackwell (Read more)
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