Demeuré dans l'ornière de la confidentialité, ce n'est pas avec Forever Advancing... Legions, sa première mise en orbite que nous avons découvert Mithras mais avec son successeur, le monstrueux Worlds Beyond The Veils que d'aucuns considèrent - à raison - comme une des pièces maîtresses du Techno (brutal) Death dont la thématique cosmique rendait encore plus vertigineux. La faute à un Behind The Shadows Lie Madness à l'inspiration en berne et survenu quatre ans plus tard, d'espoirs, les Britanniques sont passés au rang d'astéroide perdu dans un trou noir.
Annonciateur d'une quatrième exploration longue durée, Time Never Lasts a la bonne idée de nous rappeler cette excellente formation à notre bon souvenir après, de nouveau, plusieurs années de silence radio. Au programme, deux nouvelles compositions que complètent trois enregistrements live. Il va sans dire que ce sont vers les premières que notre attention se porte en toute logique, premiers signaux de vie reçus depuis 2007 ! Toujours extrêmement dense, la musique forgée par le duo anglais conjugue avec une technicité affolante maillage brutal et atmosphères stellaires uniques, que propulsent des guitares tendues comme des verges lourdes mais dont la violence n'oblitère jamais une capacité intacte à tracer des câbles vers d'inaccessibles sphères célestes. Le magnifique titre éponyme est une manière de synthèse pour Mithras, tout cela tient en un peu plus de cinq minutes remplies jusqu'à la gueule avec en filigrane une amorce mélodique lointaine bien que néanmoins évidente. Plus brutal se veut revanche "Inside The Goldmind", empilement de strates et des plans ultra techniques ouverts sur un monde cosmique aussi effrayant qu'envoûtant.
Dix minutes inédites, c'est à la fois maigre et suffisant pour démontrer que Mithras n'a pas encore tout dit, ce que devrait confirmer son nouvel album à venir. Reste ensuite les trois extraits capturés sur scène et axés pour les deux tiers sur Forever Advancing... Legions ("Tomb Of Kings" et "Wrath Of God"). Intéressant sans être indispensable, le vaisseau laissant aux vestiaires, dans ce cadre forcément plus approximatif, une bonne part de cette dimension spatiale ainsi que cette démesure rentrée tout à fait singulière. Objet rassurant, Time Never Lasts remplit néanmoins sa mission. 7/10 (La Horde Noire)
Remained in the rut of confidentiality, it is not with Forever Advancing ... Legions, its first orbit we found Mithras but his successor, the monstrous Worlds Beyond The Veil that many consider - rightly - as a cornerstone of Techno (brutal) Death whose cosmic theme made it even more dizzying. Blame it on a Behind The Shadows Lie Madness on inspiration and at half-mast occurred four years later, hopes the British rose to the rank of asteroid lost in a black hole.
Harbinger of a fourth long-term exploration, Time Never Lasts a good idea to remind us of this excellent training to our good memories later, again, several years of radio silence. Program, two new compositions that complement three live recordings. It goes without saying that these are the first to our attention is logically, first signs of life received since 2007! Always extremely dense, the music forged by the English duo combined with a brutal and technical maddening mesh stellar atmospheres unique guitars that propel tense as heavy yard but never violence n'oblitère an intact ability to trace cables to to inaccessible celestial spheres. The beautiful title track is a way of synthesis for Mithras, all due in just over five minutes filled to the brim with melodic filigree initiates a distant though still evident. More brutal wants revenge "Inside The Goldmind" stacking layers and ultra technical plans open to a cosmic world as scary as it is captivating.
Ten minutes novel is both lean and sufficient to demonstrate that Mithras has not said everything, that should confirm her new album to come. It remains then extracted three captured on stage and focus for two-thirds of Forever Advancing ... Legions ("Tomb Of Kings" and "Wrath Of God"). Interesting but not essential, the ship leaving the locker room, in this context necessarily more approximate, much of the spatial dimension and the excess return entirely unique. Subject reassuring Time Never Lasts nevertheless fulfills its mission. 7 / 10
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