Bien qu'il corresponde encore à la période bénie du groupe, In Rock We Trust ouvre pourtant une nouvelle période dans la carrière de Y&T qui voit ce dernier commencer à la fois à récolter les fruits de son travail sur un plan strictement commercial mais aussi à entamer une courbe descendante en terme d'inspiration, laquelle débouchera en toute logique sur des changements de line-up puis un split inévitable en 1991.
Toutefois, en 1984, ce déclin paraît encore loin et les Californiens poursuivent leur trajectoire au rythme d'un album par an, chacun d'entre eux rencontrant plus de succès que son prédécesseur. Mis en boîte cette fois-ci par Tom Allom, surtout connu pour sa collaboration avec Judas Priest, In Rock We Trustle confirme en atteignant la quarante-sixième place du Billboard, position qui fait de lui le disque le plus vendu de ses auteurs. Sa direction musicale plus lisse et facile explique cette promotion.
S'il reste ainsi égal à lui-même et aisément reconnaissable ("Masters And Slaves"), on devine déjà aux détours de certains choeurs ("I'll Keep On Believin'" et surtout "Don't Stop Runnin'") plus appuyés qu'à l'accoutumée et de certaines mélodies éprouvées bien que toujours efficaces et imparables, que le groupe cherche à toucher un public plus large et ce faisant à couler son art et son talent dans un moule plus commercial voire franchement FM.
Grâce au métier des musiciens en présence, le résultat est bien entendu honorable et on ne se lasse pas de réécouter un tube tel que "Lipstick And Leather" ou d'autres cartouches plus méconnues à l'instar de "Break Out Tonight !" ou de la ballade "This Time" durant laquelle le feeling de Dave Meniketti fait des merveilles. Comme toujours.
Mais In Rock We Trust, qu'habille une pochette assez ridicule, manque tout de même de vrais grands moments et de ces éruptions jouissives auxquelles nous avait habitué le groupe. Du coup, celui-ci semble avoir perdu en inspiration et personnalité ce qu'il a gagné en potentiel commercial. Reste un bon album qui prépare donc le terrain àDown For The Count, oeuvre inégale qui soulignera encore davantage le trait au point d'arrimer Y&T à la scène glam alors en vogue. 6.5/10 (Music Waves)
A lire : Yesterday And Today (1976), Struck Down (1978), Earthshaker (1981), Black Tiger (1982), Mean Streak (1983), Down For The Count (1985), Contagious (1987), Ten (1990), Facemelter (2010)
Although it still corresponds to the blessed period of the group In Rock We Trust opens yet another period in the career of Y & T sees it begin at once to reap the fruits of his labor on a strictly commercial but also begin a downward trend in terms of inspiration, which logically lead to changes in line-up and a split inevitable in 1991.
However, in 1984, this decline seems even further and Californians continue to track the rate of one album per year, each more successful than its predecessor. Canned this time by Tom Allom, best known for his work with Judas Priest, In Rock We confirmed Trustle reaching the forty-sixth on the Billboard, a position that makes him the best-selling record of its authors. His musical direction smoother and easier said this promotion.
If it is thus equal to itself and easily recognizable ("Slaves And Masters"), we can see already some detours chorus ("I'll Keep On Believin '" and especially "Do not Stop Runnin'") supported more than usual and some melodies that always proven effective and unstoppable, the group seeks to reach a wider audience and in doing so to sink his art and his talent into a mold or frankly more commercial FM.
Thanks to the profession of musicians involved, the result is honorable and of course we never get tired of listen to a tube such as "Lipstick And Leather" and other lesser known cartridges like "Break Out Tonight!" or the ballad "This Time" in which the feeling of Meniketti Dave does wonders. As always.
But In Rock We Trust, a pocket qu'habille pretty ridiculous, still lacks true high points of these eruptions and pleasures to which we had used the group. So, it seems to have lost inspiration and personality that has grown in market potential. Still a good album that prepares the ground so àDown For The Count, uneven work that further underlines the point relating to secure Y & T at the glam scene then in vogue. 6.5/10
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