Nouveau venu sur la scène métallique,Trillium est avant tout une histoire de famille, non pas de sang mais de coeur, entre, d'une part, Amanda Somerville, chanteuse et coach américaine dont le talent n'a d'égal que la beauté, longtemps réduite au rang d'utilité chez nombre de formations estampillées Power/true metal (Avantasia, Edguy...) et Sacha Paeth, multi-instrumentiste et producteur emblématique de tout cette scène et dont l'une des premières collaborations fut l'inégal Days of Rising Doom d'Aina en 2003, et d'autre part, entre la belle et Sander Gommans, guitariste avec lequel elle multiplie les associations, d'After Forever à Kiske Somerville en passant par HDK.
Si ce dernier fut avant toute chose le projet du Hollandais, Trillium se pose comme celui d'Amanda qui y brille de mille feux, y trouvant l'écrin idéal pour sa voix tour à tour puissante et émotionnelle, que nous étions nombreux à attendre, lassés de devoir se contenter de sa présence, soit sous forme de choeurs chez d'autres, soit partageant le micro avec un homologue masculin, sans oublier en solo dans une tonalité plus pop/rock.
Ecrit à six mains donc, Alloy la met (enfin) en vedette dans un registre Metal gothique où elle se permet de renvoyer à leurs chères études toutes les cantatrices qu'elle a pourtant elle-même épaulées. Véritable feu d'artifice vocal sans sombrer dans la démonstration stérile, ses lignes procurent des frissons, bien aidées il est vrai par une écriture de qualité, Sacha Paeth et Sander Gommans n'ayant plus rien à prouver. Cette dizaine de titres porte le style respectif de ces deux musiciens, le premier dans un registre soit plus feutré ("Utter Descension" ou le très beau "Into The Dissonance") ou ambiancé ("Purge"), le second demeurant fidèle une accroche plus dure et heavy ("Bow To The Ego", "Machine Gun" ou "Scream It" qui voit la belle se frotter à l'organe imposant de Jorn Lande pour un résultat qui ne figure toutefois pas - à notre avis - parmi les meilleurs titres du lot).
A l'image de son visuel, il s'agit d'une oeuvre assez sombre et tranchante, teinte dispensée par une instrumentation et des arrangements aux modelés nerveux. Lourdes et acérées, les guitares participent notamment d'une atmosphère gothique plus subtile et au ton juste, très loin du tout venant du metal à chanteuse ! Séduisante collection de chansons souvent remarquables sinon efficaces et charmantes, Alloy ne peut que réjouir les amoureux de cette grande dame demeurée trop longtemps dans l'ombre. Cet album entièrement à sa gloire est une manière de revanche en même temps qu'une leçon. 7.5/10 (Music Waves)
Newcomer to the scene metal, Trillium is primarily a family affair, not of blood but the heart, between on the one hand, Amanda Somerville, American singer and coach whose talent is matched only by the beauty , long reduced to the level of utility in many formations stamped Power / true metal (Avantasia, Edguy ...) and Sacha Paeth, multi-instrumentalist and producer emblematic of all that scene and that one of the first collaborations was the Days of Rising Doom unequal to Aina in 2003, and secondly, between the beautiful and Sander Gommans, guitarist with which it multiplies associations, After Forever Kiske in Somerville through HDK.
If it was above all the Dutch project, Trillium arises like Amanda who is shining brightly, finding the ideal setting for his voice alternately powerful and emotional, that many of us expected, tired of having to settle for his presence, either in the form of choirs in others, or sharing the mic with a male counterpart, as well as solo in a tone more pop / rock.
Written in six hands, then, puts Alloy (finally) featured in a Gothic Metal registry where it can be returned to their beloved singers all studies, however, it has backed itself. True vocal fireworks without falling into the demonstration sterile lines provide chills, although it is true aided by quality writing, Sacha Paeth and Sander Gommans having nothing to prove. The ten titles is the style of these two respective musicians, the first in a register is more subdued ("Utter Descension" or the beautiful "Into The Dissonance") or atmosphere ("Purge"), the second remaining faithful grip harder and heavy ("Bow To The Ego," "Machine Gun" or "Scream It" sees the beautiful rub the body imposing Jorn Lande for a result that is not however - we believe - among the Top of the lot).
Just like his vision, it is a work quite dark and sharp, hue provided by an instrumentation and arrangements to modeled nerve. Heavy and sharp, the guitars are involved including a gothic atmosphere and subtle tone right, very far at all from the metal to singer! Appealing collection of songs often remarkable, if not effective and charming, Alloy can only delight the lovers of this great lady remained too long in the shadows. This album full of his glory is a way of revenge as well as a lesson. 7.5/10
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