Hordes

vendredi 17 février 2012

Förgjord - Sielunvihollinen (2012)


Alors qu’il a pourtant officiellement vu la nuit en 1995, le nom de Förgjord ne vous évoque rien ? Rien de guère étonnant à cela, le duo finlandais ne souffrant pas vraiment de priapisme créatif. Une identité fixée seulement quatre ans plus tard suite à un patronyme changeant, une poignée de démos et jusqu’à présent un seul et unique méfait en 2008 (Ajasta Ikuisuuteen), néanmoins publié chez le respectable Hammer Of Hate, noircissent un curriclum vitae aussi maigre que le cadavre d’un déporté. 

Après plusieurs années de silence dont il serait exagérer de prétendre qu’elles furent longues à vivre, la horde est enfin de retour avec Sielunvihollinen qui devrait peut-être (enfin) offrir à ses géniteurs plus de lisibilité qu’ils n’en ont bénéficié jusqu’alors. Comme beaucoup de ses confrères au sein de la chapelle impie du pays des milles lacs, exception faite des vikings façon Moonsorrow bien entendu, vous ne surprendrez jamais Förgjord en flagrant délit de prôpretré. Sale comme le sang menstruel, dégueulé par un chant de gargouille enrhumée mais que n’exonère finalement pas un net penchant pour les mélodies, comme en témoignent les lignes de guitares – grésillantes et trempées dans la rouille cependant – cisaillant "Niin Lihassa kuin Veressä", c’est donc un Black Metal cru et minimaliste, raw et authentique à l’intérieur duquel palpite une force obscure qui semble provenir des ténèbres elles-mêmes que crachent les Finlandais. 

Le prologue aux accents folkoriques et tavelé de couleurs profondément désenchantées ne reflète pas une ambiance générale malsaine et dépouillée où règnent les tempos obsédants parfois ("Ei Kuoleman Arvoinen"), atmosphériques également quand cela est nécessaire ("Viimeinen Myrsky " qui ferme la marche sur une note funéraire avec ses nappes de claviers hantés) mais le plus souvent rapides et presque Thrashy. Et si Sielunvihollinen ne saurait passer pour autre chose que de la série B, il est permis de lui trouver cet inconstestable petit charme propre à ce type de production artisanale qui ne peuvent de toute façon se repêtre que dans l’obscurité hivernale. 

Fort de cette seconde offrande solide et recouvert d’une croûte sonore polluée, Förgjord est donc prier de se montrer désormais plus actif sinon régulier tant il se hisse sans peine au niveau de la plupart de ses collègues de prêche invertie. Il serait donc dommage qu’il retourne hiberner dans le permafrost où il reposait depuis presque quatre ans. 7/10 (Music Waves)





While he has yet officially seen the night in 1995, the name evokes Förgjord do nothing? Nothing surprising in this, the Finnish duo not suffering from priapism really creative. Identity set only four years later after changing a surname, a handful of demos and so far a single misdemeanor in 2008 (Ajasta Ikuisuuteen), however, published by the respectable Hammer Of Hate, black curriclum vitae as a lean that the corpse of a deportee.

After several years of silence that would exaggerate to pretend they were to live long, the horde is finally back with Sielunvihollinen should perhaps (finally) offer his parents readability they have benefited previously. Like many of his colleagues in the chapel of the unholy land of a thousand lakes, except for the Viking way Moonsorrow course, you never find yourself in the act of Förgjord prôpretré. Dirty like menstrual blood, throwing up with a song of a cold but gargoyle that does not ultimately relieve a penchant for melodies, as evidenced by the guitar lines - sizzling and dipped in rust though - shearing "Niin Lihassa kuin Veressä" This is a minimalist and raw Black Metal, raw and authentic within which beats a dark force that seems to come from the darkness itself that spit Finns.

The prologue to the strains of folk and speckled colors deeply disenchanted does not reflect a general feel unhealthy and stripped rife with tempos sometimes haunting ("Ei Kuoleman Arvoinen"), also air when necessary ("Viimeinen Myrsky" bringing up the rear on a funeral note with its layers of keyboards haunted) but usually rapid and almost thrashy. And if Sielunvihollinen can not be considered anything other than the B series, it is permissible to find this little Undeniable charm with this kind of craft production that can not anyway be repêtre in winter darkness.

With this second offering solid and covered with a crust sound polluted Förgjord is pray to show steady, if not longer active as it climbs easily at most of his colleagues preached inverted. It would be unfortunate that hibernate returns in permafrost where he lay for nearly four years. 7/10

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