Entité aussi belle que précieuse, Autumn's Grey Solace voit le jour en Floride à l'aube des années 2000 autour du duo formé par la chanteuse Erin Welton, dont la séduisante plastique n'a d'égal que le talent et le muti-instrumentiste Scott Ferell. En 2002, est publié l'oeuvre séminale et matricielle d'une identité feutrée entre Darkwave et musique heavenly, Within The Dephts Of A Darknened Forest. Ayant par la suite rejoint le fameux label Projekt, dévolu aux arts sombres et gothiques, le groupe nous rend régulièrement visite.
Quatre albums plus tard ainsi qu'une participation naturelle au tribute consacré à Dead Can Dance, The Lotus Eaters (2004), le couple offre à Ablaze, un délicat successeur. Si vous ne le connaissez pas, Eifelian se révèle être l'idéale porte d'entrée à son univers, jardin secret où fleurissent de courtes pièces touchées par la grâce, d'une poésie réveuse et (forcément) éthérée, reposant sur une magnifique palette d'arrangements et d'une rythmique discrète, témoin l'atmosphérique "Archean Earth" qui, placé en ouverture, sonne comme une irrésistible invite à suivre ses auteurs.
Echantement de tous les instants, bercé par cette voix cristalline et angélique, rarement on a entendu une musique aussi aérienne, légère comme une bulle d'air. Avec une touchante délicatesse de touche, Autumn's Grey Solace égrène une écriture limpide dont la sérénité hypnotique autorise pourtant une mélancolie diaphane, trait qui pourra accrocher ceux qu'effraie d'habitude ce genre de mélopées féminines. Et reconnaissons par ailleurs qu'un peu de calme peut parfois être agréable à écouter.
Qui plus est, les Américains possèdent la capacité rare de ne jamais ennuyer, à tel point que l'on se surprend même à ne pas regretter un peu plus puissance chez ces compositions qui ne s'emballent à aucun moment, suivant une ligne précise faite de plénitude et d'ambiances aussi veloutées que parfois quasi spectrales, dont le pinceau demeure ce chant tellement fragile qu'il en devient insaisissable.
Riche de quatorze respirations soignées tel un travail d'orfévrerie, trahissant par là-même le souci d'une écriture équilibrée, minutieuse qui animent ses créateurs, Eifelian est une oeuvre reposante et tranquille qui envoûte et s'impose peut-être comme une des plus belles réussites à mettre à l'actif du tandem qui semble être parvenu au fil des ans et des créations à une forme de pureté ainsi qu'à une maîtrise de la composition en tout point admirable. 7.5/10
Entity as beautiful as precious, Autumn's Grey Solace was born in Florida in the early 2000s around the duo of singer Erin Welton, whose seductive plastic is equaled that talent and muti-instrumentalist Scott Ferell. In 2002, is published the seminal work of an identity matrix and its calm and Darkwave music heavenly, Within The Dephts Darknened Of A Forest. Having subsequently joined the famous label Projekt, vested in the dark arts and Gothic, the band regularly visits.
Four albums later and an interest in natural tribute dedicated to Dead Can Dance, The Lotus Eaters (2004), the couple offers Ablaze, a delicate successor. If you do not know, Eifelian turns out to be the ideal gateway to the universe, secret garden where bloom of short pieces touched by grace, a dreamy poetry and (inevitably) ethereal, relaxing on a beautiful palette arrangements and a discreet rhythm, witness the atmospheric "Archean Earth" which, placed in open, sounds like an irresistible invitation to follow its authors.
Enchant at all times, listening to that voice angelic and crystalline, seldom was heard a sound as air, light as a bubble. With touching delicacy of touch, Autumn's Grey Solace recites a writing hypnotic limpid serenity which allows a melancholy yet diaphanous trait that can hang those who fear usual chants such women. And also recognize that a little calm can sometimes be pleasant to listen.
Moreover, Americans have the rare ability to never bored, so much so that even we are surprised not to regret a little more power in these compositions that revved at any time, following a line made accurate of fullness and moods that sometimes nearly as velvety spectral, whose brush the song remains so fragile as to be imperceptible.
Rich fourteen breaths treated as a work of jewelry, thereby betraying the desire to write a balanced, careful that drive its creators, is a work Eifelian relaxing and quiet is essential that enchants and perhaps as one of most successful to put the assets of the tandem appears to be managed over the years and creations to a form of purity and a mastery of composition in all respects admirable. 7.5/10
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