Riffs plombés sur
lesquels semble reposer tout le désespoir de l’humanité, quelques nappes de
claviers sinistres comme échappées d’un antique Mellotron des seventies, puis
ce chant. Ce chant. Lyrique, puissant, grave, il vous file des frissons dès les
premières notes. Tel est l’introductif "Black Room". Tel est le
doom, le vrai, le pur, pas le funéraire qui se répand à travers d’interminables
plongées en apnée dans les abîmes de la désolation et de la solitude
suicidaire. Non, là, on parle du
doom façon Black Sabbath, davantage d’ailleurs que celui initié par Candlemass,
groupe dont on est bien forcé de parler lorsque vient le moment de présenter
Krux, les deux étant menés par le même musicien, le bassiste Leif Edling. Sa
basse, capable à elle seule à faire fuir le soleil et toute forme de lumière,
est reconnaissable entre mille. Sa façon de composer, aussi. Mais pour autant
donc, Krux ne ressemble pas à Candlemass, du moins pas celui que la majorité
connaît, pas celui du moine Marcolin donc. En revanche, quand bien même le
bassiste s’en défend, (Read more...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire