Il n'aura peut-être vécu
qu'une (trop) petite poignée d'années et finalement enfanté que deux seuls opus
longue durée (que complètent certes deux splits et un EP qui en réalité ne
faisait que recycler Only The Wind Remember, son segmet de l'alliance avec Lyrinx),
il n'en demeure pourtant pas moins qu'Austere a réussi à s'imposer tel un
mètre-étalon du Black Metal dépressif. On appelle çà une référence. Et, comme
toutes les références, sa maigre - d'une point de vue strictement quantitafi,
s'entend - contribution à l'art noir, ne cesse depuis trois ou quatre ans
d'être pompée jusqu'à l'écoeurement par des cohortes de traîne-savates
incapables d'avoir même une idée personnelle. S'il ne peut nier cette influence
qui semble ne pas lui servir seulement de combustible et surtout de raison
d'être, Laster mérite mieux que tous ces clones des Australiens. Ceci dit, on
n'attendait pas forcément grande chose de l'hydre à deux têtes aux commandes de
projet qui a vu la nuit il y a quelques mois à peine, N. et W. Damiaen (là
encore clin d'oeil évident à Desolate et Sorrow) n'ayant quasiment jamais
encore dépassé le stade de la démo avec leurs combos respectifs (Read more)
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