Soyons
honnête et reconnaissons que, jusqu'à présent, Nachtvorst était surtout un de
ces (petits) groupuscules pululant au sein de la chapelle invertie, ni pire ni
vra iment meilleur que d'autres et ce, en
dépit d'un Stills (2009) de bonne mémoire. Ceci dit, Mediations I, tape limitée
à 200 exemplaires publiée via Dunkelheit il y a un an, étonnait déjà gràce à
son unique piste de plus de 20 minutes au compteur, moins pour sa durée - les Hollandais
se sont faits une spécialité de ce type de compositions sans pour autant être
alors allés aussi loin - que pour sa qualité. Bref, de la (bonne) série B dont
on mesure maintenant à l'aune de leur seconde offrande combien ces premiers
essais étaient les quelques arbres cachant la forêt. Leopold et Erghak, l'hydre
à deux tête de cette formation, ont-ils bouffé du Viagra par boîte de 12 ?
Sinon comment expliquer une inspiration d'une telle vigueur. A ses débuts
arrimé au Black/Doom (forcément) dépressif comme en déversent des bataillons de
traîne-savates, Nachtvorst transcende son art en lui injectant de timides -
heureusement - touches Shoegaze (Read more)
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