Franchement, on ne peut s'empêcher d'avoir de la sympathie pour un groupe (?) qui répond au très poétique nom d'Anal Blasphemy, crache sur les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans et habille tous ses visuels d'images mêlant sexe, bondage et blasphème ! Jouet du seul prêtre Molestor Kadotus, accessoirement boss de l'excellent label Hammer Of Hate, la bête résume en fait à elle seule toute une frange de ce Black Metal finlandais volontairement cru, malsain, démoniaque et jouissif.
(seulement) Seconde ostie d'Anal Blapshemy, Profane Fornication Ejaculation, dont le titre se passe bien évidemment de commentaire, est comme une hampe gonflée de sperme, fluide vénéneux craché par une déité invertie. Pour autant, outre le fait que l'ensemble reste étonnamment mélodique et presque accrocheur, le Finlandais se présent surtout en 'adepte des coups de boutoir lancinants plutôt que des saillies brutales qui font saigner les mucqueuses. Ces blasphèmes dressent une lourde érection, tel que ce "Black Sodomy" infernal, pesant où l'unique maître des lieux hurle sa haine avec une sincérité qu'on ne saurait lui contester. Le successeur de Bestial Black Metal Filth se scinde en deux parties, chacune correspondant à la face d'un vinyle, seul support digne de ce nom pour ce genre d'entité culte.
Si "Profane" met l'accent sur les atours les plus Heavy d'Anal Blasphemy, agglomérant cinq éjaculations épaisses et cradingues sans l'être trop, évitant à ce Black Metal garanti sans OGM de tomber dans le piège du nécro mal branlé au fond d'une cave éclairée à la bougie, "Fornication" enfonce son pieu dans une fente à la fois plus rapide, comme l'illustre "Goat Of Blasphemous Lust" et plus malsain encore, trait venimeux dessiné par les dernières mesures de "Sniffing The Dead Nun"s Vagina" et surtout le long et sexuel rituel final, "Profane Fornication Manifest", titre exclusivement destiné à l'édition limitée du 12 pouces, séance d'onanisme (quasi) instrumentale où seuls les râles de plaisir d'une femme dont on devine qu'elle se masturbe en scandant le nom de Dieu avant de céder la place à des imprécations masculines, le rythment avec fièvre et luxure.
A l'écoute de ce méfait, on mesure combien Molestor derrière ses attributs de carnaval, est un vrai musicien, auteur d'une oeuvre cohérente et certainement pas médiocre comme ses détracteurs seraient tenter - à tort -de l'affirmer. Profane Fornication Ejaculation (ahhh, ce titre !) peut très justement être considéré comme son effort le plus abouti à ce jour, délicieux sacrilège suitant le stupre et le fluide vaginale par tous les pores avec une science du riff pollué tout à fait admirable. Un grand disque. Forcément.7.5/10
A lire : Sermons Of A Sodomite (2011)
A lire : Sermons Of A Sodomite (2011)
Frankly, one can not help but have sympathy for a group (?) That responds to the poetic name of Anal Blasphemy, spits on Christians, Jews and Muslims and equips all its visual image blending sex, bondage and blasphemy! Toy only priest Molestor Kadotus, incidentally an excellent label boss Hammer Of Hate, the beast is summed up in itself a fringe of voluntary Finnish Black Metal raw, unhealthy, demonic and enjoyable.
(Only) Second of Ostia Blapshemy Anal, Cumshot Fornication Profane, whose title is obviously going to comment, is like a swollen shaft of semen, spit poisonous fluid inverted by a deity. However, besides the fact that the whole remains surprisingly melodic and almost catchy, the Finn is now especially adept of battering rather than throbbing sharp protrusions that cause bleeding and mucqueuses. These blasphemies stand a heavy erection, as the "Black Sodomy" infernal, weighing where the only master of the house screaming his hatred with a sincerity that one can not deny him. The successor of Bestial Black Metal Filth is divided into two parts, each corresponding to the face of a vinyl single medium worthy of the name for this type of body worship.
If "Profane" focuses on the trappings of most Heavy Anal Blasphemy, caking five thick cumshots cradingues without being too much, avoiding this Black Metal GMO free fall into the trap of evil necro jerked at the bottom a candlelit cellar, "Fornication" sticks his pole into a slot at a time faster, as shown in "Goat Of Blasphemous Lust" and even more unhealthy, poisonous trait designed by the latest measures of "The Sniffing Dead Nun "s Vagina" and especially the long and final ritual sexually, "Profane Fornication Manifest", title exclusively for the limited edition of 12 inches, masturbation session (almost) instrumental where only the groans of pleasure to a woman we guess she masturbates chanting God's name before giving way to men's curses, the rhythm with fever and lust.
Listening to this crime, we can see how its attributes Molestor behind Carnival, is a real musician, author of a coherent and certainly not poor as his detractors would try - wrongly, to affirm it. Profane Fornication Cumshot (ahhh, that title!) Can rightly be considered his most accomplished effort to date, follows the sacrilege delicious debauchery and vaginal fluid from every pore with a science of the riff polluted quite admirable. A large disk. Forcément.7.5/10
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