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mercredi 15 février 2012

Anal Blasphemy - Sermons Of A Sodomite (2011)


Saluons pour commencer l'excellent titre de ce petit 7' et sa pochette qui l'est tout autant, laquelle pourra surprendre de prime abord par sa fausse bondieuserie maisqu'il faut retourner pour comprendre où notre bien aimé Molestor Kadotus a voulu cette fois-ci en venir. Nous n'en dirons pas plus, réservant la surprise à ceux qui achèteront (ah bon, ce verbe existe encore ?) ce bel objet. 

Fidèle à une écriture dont il ne se départira sans doute jamais, Anal Blasphemy éjacule son Black Metal coutumier garanti 100% première prise moins sale qu'il n'en a l'air et surtout joyeusement blasphématoire. Si "Sermons Of A Sodomite" et "Perverse Butterfly" étonnent peu, leur mid-tempo sinistre ayant toujours la préférence du Finlandais par rapport aux saillies sans vaseline, en revanche la surprise de cette ostie réside dans la piste Ambient, intitulée "Metamorphosis", qui voit le héros (?) de ce mini concept album, quitter ses ouailles pour se tranformer en travesti, probablement pédophile !  

Kadotus n'a peur de rien et il a bien raison. Animé par une haine tenace envers toutes les religions monothéistes et révélées, l'homme poursuit avec sincérité sa prêche et son combat, esquissant une oeuvre finalement cohérente dans son aversion pour le christianisme, sa principale cible mais aussi le judaïsme et l'Islam. On peut en rire comme on peut applaudir cette déclaration plus que jamais d'actualité à une époque où la religion connait un renouveau inquiétant. Mais ceci est une autre histoire. 

Anal Blasphemy a toujours été friand du petit format (demo, split et EP) qui jalonne sa carrière et Sermons Of A Sodomite est un bon millésime, quart d'heure idéal pour faire patienter le fidèle en attendant le prochain successeur du poétique Profane Fornication Ejaculation. 7/10




samedi 7 janvier 2012

Anal Blasphemy - Profane Fornication Ejaculation (2010)

Franchement, on ne peut s'empêcher d'avoir de la sympathie pour un groupe (?) qui répond au très poétique nom d'Anal Blasphemy, crache sur les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans et habille tous ses visuels d'images mêlant sexe, bondage et blasphème ! Jouet du seul prêtre Molestor Kadotus, accessoirement boss de l'excellent label Hammer Of Hate, la bête résume en fait à elle seule toute une frange de ce Black Metal finlandais volontairement cru, malsain, démoniaque et jouissif.

(seulement) Seconde ostie d'Anal Blapshemy, Profane Fornication Ejaculation, dont le titre se passe bien évidemment de commentaire, est comme une hampe gonflée de sperme, fluide vénéneux craché par une déité invertie. Pour autant, outre le fait que l'ensemble reste étonnamment mélodique et presque accrocheur, le Finlandais se présent surtout en 'adepte des coups de boutoir lancinants plutôt que des saillies brutales qui font saigner les mucqueuses. Ces blasphèmes dressent une lourde érection, tel que ce "Black Sodomy" infernal, pesant où l'unique maître des lieux hurle sa haine avec une sincérité qu'on ne saurait lui contester. Le successeur de Bestial Black Metal Filth se scinde en deux parties, chacune correspondant à la face d'un vinyle, seul support digne de ce nom pour ce genre d'entité culte. 

Si "Profane" met l'accent sur les atours les plus Heavy d'Anal Blasphemy, agglomérant cinq éjaculations épaisses et cradingues sans l'être trop, évitant à ce Black Metal garanti sans OGM de tomber dans le piège du nécro mal branlé au fond d'une cave éclairée à la bougie, "Fornication" enfonce son pieu dans une fente à la fois plus rapide, comme l'illustre "Goat Of Blasphemous  Lust" et plus malsain encore, trait venimeux dessiné par les dernières mesures de "Sniffing The Dead Nun"s Vagina" et surtout le long et sexuel rituel final, "Profane Fornication Manifest", titre exclusivement destiné à l'édition limitée du 12 pouces, séance d'onanisme (quasi) instrumentale  où seuls les râles de plaisir d'une femme dont on devine qu'elle se masturbe en scandant le nom de Dieu avant de céder la place à des imprécations masculines, le rythment avec fièvre et luxure. 

A l'écoute de ce méfait, on mesure combien Molestor derrière ses attributs de carnaval, est un vrai musicien, auteur d'une oeuvre cohérente et certainement pas médiocre comme ses détracteurs seraient tenter - à tort -de l'affirmer. Profane Fornication Ejaculation (ahhh, ce titre !) peut très justement être considéré comme son effort le plus abouti à ce jour, délicieux sacrilège suitant le stupre et le fluide vaginale par tous les pores avec une science du riff pollué tout à fait admirable. Un grand disque. Forcément.7.5/10


A lire : Sermons Of A Sodomite (2011)



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