Même si son âge d'or est sans doute désormais révolu, le Stoner Rock continue d'essaimer à travers la planète, (é)puisant dans la source désertique creusée par Kyuss, Fu Manchu et autre Monster Magnet. Bien que ne possèdant pas le même substrat géographique que les Etats-Unis dont les paysages ont fortement contribué à alimenter le genre et son imaginaire, l'Italie peut se targuer de posséder une scène Doom/Pysché et Stoner de qualité, dont l'un des principaux artisans est Black Rainbows dont l'origine ne saute pas vaiment aux oreilles lorsque l'on pause celles-ci sur leur musique biberonnée au Hard Rock trempé dans le jus des années 70 et dans les saveurs psychédéliques roots de chez roots.
Twilight In The Desert (2007) et Carmina Diabolo (trois ans plus tard) ont défini une patte ensoleillée aussi généreuse que groovy. Basé sur l'énergie brute que seul le format du Power-trio (autre référence habituelle aux seventies), le principal maître des lieux Gabriele Fiori (chant et guitare), Marco De Masi (basse) et Daniele Conti (batterie donc) reviennent déjà rouler un troisième joint dont l'imprononçable titre a au moins le mérite de tout de suite annoncer la couleur.
Du gros riff riche en matière grasse, des effets façon canabis par boite de douze, une voix qui avale les kilomètres et les verres de Whisky du clavier à la Jon Lord... D'ailleurs, Black Rainbows trempe de plus en plus son membre dans la couleur pourpre profond. Les accents franchement bluesy ("Brain Circle") tout comme les lignes de six cordes sur lesquelles plane l'ombre de l'Homme en noir (l'intro de "I Love Rock'n'Roll" par exemple) en témoignent.
Toute la première partie de l'album est carrément jouissive, entre le spatial "Mastermind" et ses effluves cosmiques sentant bon la fumette et le lourd "Feel The Beat" zébré d'un solo de Fiori suintant le feeling, l'entraînant "Burn Your Nation", lui aussi illuminé par l'intervention nerveuse du guitariste et "Solar System", sans oublier le point G de l'album, qui fait exploser l'érectomètre lors des quasi sept minutes de "Lady" qu'enjambe un pont intrumental du feu de dieu.
Malgré une fin de parcours moins excitante bien que plus bluesy et toujours troussée avec efficacité, Supermothafuzzalicious remplit son cahier des charges avec ce mélange assez personnel entre teintes psychédéliques savoureuses et Rock terreux sentant le soleil et le gondron brûlant. Et s'ils ne révolutionnent peut-être en rien un genre dont les ressorts reposent de toute façon davantage sur le feeling et l'hommage Vintage que sur l'originalité à tout prix, les Italiens récitent leur leçon avec juste ce qu'il faut de folie pour nous donner plus qu'envie de les suivre... 7.5/10 (Music Waves)
Though its heyday is probably now over, the Stoner Rock continues to swarm across the planet, (e) drawing from the desert source dug by Kyuss, Fu Manchu and Monster Magnet other. Although not possessing the same substrate as the geographical United States, whose landscapes have greatly helped fuel the kind and imagination, Italy may boast a scene Doom / Stoner Pysché and quality, one Black is the main architects Rainbows whose origin is not immediately vaiment ears when they pause on their music at the Hard Rock biberonnée soaked in the juice of 70 years and the flavors of psychedelic roots in roots.
Twilight In The Desert (2007) and Carmina Diabolo (three years later) have defined a sunny leg as generous as groovy. Based on the raw energy that only the power-trio format (another reference to the usual seventies), the leading master of the house Gabriele Fiori (vocals and guitar), Marco De Masi (bass) and Daniele Conti (drums then) back already roll a joint third with the unpronounceable title at least has the merit of immediately announce the color.
Riff of the large high-fat, how canabis effects of twelve per box, a voice that swallows up the miles and glasses of whiskey on the keyboard to Jon Lord ... Moreover, Black Rainbows quench its growing membership in the deep purple color. Frankly bluesy accents ("Brain Circle") as well as the six-string lines over which hovers the shadow of the Man in Black (the intro to "I Love Rock'n'Roll" for example) bear witness.
The entire first part of the album is downright pleasurable, space between the "Mastermind" and smelling the scent cosmic fish stock and the heavy "Feel The Beat" zebra a solo Fiori oozing the feel, the resulting "Burn Your Nation ", also illuminated by the intervention of the nervous guitarist and" Solar System ", not to mention the G-spot of the album, which exploded during the érectomètre almost seven minutes of" Lady "spanned by a bridge intrumental the fire god.
Despite an end of term less exciting although more bluesy and always tucked effectively, Supermothafuzzalicious fulfills its specification with the mixture enough staff between psychedelic colors and tasty Rock earthy feeling the hot sun and gondron. And if they are revolutionizing perhaps not a genre whose springs lie anyway about the feel and recognize Vintage on originality at all costs, the Italians recite their lessons with just enough of madness to give us more than willing to follow ... 7.5/10
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