Hordes

mercredi 18 janvier 2012

Dead - Hardnacked... But Dead (2011)


Alors que le récent For Lovers Of The New Bizarre n’était en réalité qu’un vieil enregistrement qui prenait la poussière dans sa cave depuis 1994 bien que connu des fans grâce au split partagé avec Regurgitate vomi la même année , Hardnacked… But Dead est cette fois-ci bien le véritable successeur de In The Bondage Of Vice. 

Bien qu’actif dès les premiers grognements – ou presque - du Death Metal et par conséquent auteur d’une longue brochette de petits méfaits en tout genre (EP, split…), Dead n’est jamais vraiment parvenu malgré toutes ces années d’activisme et un métier incontestable, à monter en première division. Sorte de Debauchery avec lequel il partage un (bon) goût pour le cul, les influences AC/DC et le côté parodique en moins, le Grind et la brutalité en plus, le mériterait-il pour autant ? De fait, en dépit de la sympathie et du respect que l’on peut très justement nourrir à son égard, force est de reconnaître les limites de ces Allemands qui ne se prennent de toute façon pas trop au sérieux. 

Ceci dit, In The Bondage Of Vice n’était pas déplaisant et il en va de même de Hardnacked… But Dead, néanmoins un cran en-dessous de son aîné. La recette reste inchangée, à base de visuel un peu sex(ist)e, de titres à l’avenant ("Cock A Hoop") et de Death épais comme la semence masculine après quelques jours d’abstinence. Gorges profondes caverneuses et fiévreux coups de boutoir plutôt que saillies frénétiques dignes d’un lapin shooté au Viagra, définissenent à grands traits un style peu ambitieux (est-ce vraiment ce qu’on lui demande ?) mais carré qui saura toujours déclancher une petite mais (toujours) bienvenue érection chez l’aficionados. Passé une première partie reposant sur de courtes giclées ("Wall Of Flush", "A Beer"), hormis "Liquor Store Goddess" écartelé par des riffs saignants, ce cinquième opus gagne en intensité avec ses trois dernières salves dont ce "Perfumes  Of Doom", d’ailleurs assez doomy. 

Fidèle à lui demande, Dead fait ce qu’il sait faire de mieux, du Dead donc, avec son lot de cartouches toujours accrocheuses et délicieusement sales comme le sang menstruel. Et c’est pour cela qu’on l’aime bien… 6.5/10 (La Horde Noire)





While the recent For Lovers Of The New Bizarre was in reality an old record that took the dust in his basement since 1994 although known to fans with split shared with Regurgitate vomit that same year, Hardnacked Dead Aim is ... This time though the real successor to In The Bondage Of Vice.
Although an asset in the first groans - almost - of Death Metal, and therefore the author of a long string of petty crimes of all kinds (EP, split ...) Dead never really succeeded despite all these years of activism and an unquestionable business, to rise in first division. Sort of Debauchery with which it shares a (good) taste for ass, influences AC / DC and the next in less parodic, the Grind and brutality and more, deserves this mean? In fact, despite the sympathy and respect that we can rightly fed to it, we must recognize the limits of those Germans who did not take in any event too seriously.
That said, In The Bondage Of Vice was not unpleasant and it is the same for Hardnacked ... Dead Aim, however, one notch below its predecessor. The recipe remains unchanged, based on some visual sex (ist) e, securities in the future ("Cock A Hoop") and Death as thick as the male seed after several days of abstinence. Cavernous deep gorges and feverish battering rather than frenzied projections worthy of a rabbit shot to Viagra, définissenent broadly unambitious style (is that really what we ask?) But square will always trigger a small but (always) welcome the erection in aficionados. After a first part based on short spurts ("Wall Of Flush", "A Beer"), except for "Liquor Store Goddess" torn by bloody riffs, this fifth album is gaining momentum with his last three rounds with the "Of Perfumes Doom, "indeed quite Doomy.
True to his request, Dead does what he does best, so the Dead, with its share of cartridges still catchy and deliciously dirty as menstrual blood. And that's why we like it ... 6.5/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...