Hordes

mardi 3 janvier 2012

Majestic Downfall - The Blood Dance (2011)


On connaît mal la scène mexicaine, extrême ou pas. C'est pourquoi il convient de s'arrêter un moment dessus lorsque l'on tombe sur un de ses rejetons et un bon qui plus est. C'est le cas donc de Majestic Downfall. Et encore un fois, on ne peut qu'être frappé sinon étonné de la faculté dont des musiciens pourtant issus d'un pays chaud et ensoleillé, peut accoucher d'un art d'une noirceur aussi crépusculaire, sans l'être auatnt cependant que certains groupes, portugais notamment, tel que Ars Diavoli. 

Oeuvre du (quasiment) seul Jacobo Cordova, qui tel une pieuvre se charge de tous les instruments, sauf de la batterie qu'il délègue à un autre être humain, la chose pratique de profondes excavations dans la terre du Doom Death d'obédience britannique, patronage que ne fait qu'affirmer The Blood Dance, son second psaume après un Temple Of Guilt remarqué. Certaines lignes vocales ainsi que ces guitares minérales creusant le titre éponyme ou le très long "From Black To Dead" témoignent du tribut que le mexicain doit au Anathema originel, celui de Serenades et The Silent Enigma (le meilleur donc). Il n'est pas le seul du reste et comme la qualité vient gratter à la porte du cimetière, on ne s'en plaindra pas. 

De fait, des gorges profondes exécutées par le maître des lieux jusqu'aux ambiances lestées de plomb, ruisselant un désespoir infini, que forgent des riffs granuleux qui paraissent abriter toute la tritesse du monde, The Blood Dance est un pur concentré de Doom caverneux. Pris au hasard de cette écoute placée sous le signe d'un faute qui ne peut être pardonnée, l'introdution de "Dimension Plague" nous ramène donc près de vingt ans en arrière ! Seules quelques arpèges acoustiques discrètement posés et trahisssant les origines hispaniques du projet, viennent rompre timidement les amarres qui attachent le projet au UK Doom Death des années 90. Mais loin de la simple dette aux aînés, on sent chez Majestic Downfall une vraie sincérité. Il y a un tel sentiment d'inexorabilité larvé dans les recoins des monstrueux "Army Of Salvation" ou "Majestic Embrace" qu'il est évident que le groupe ne triche pas dans sa manière de dépeindre la désolation. 

L'enthousiasme à peine altéré par une fin de parcours qui n'apporte pas grand chose de plus si ce n'est une durée suffisante, The Blood Dance s'avère être une bonne corde à laquelle se balancer, confirmant tout le bien que l'on pense de son auteur depuis ses modestes débuts. Du Doom Death rapeux et granitique fidèle à la tradition, au son rêche sans être baveux. L'amateur éclairé ne peut pas être déçu, heureux de constater que le genre continue d'essaimer un peu partout dans le monde et ce d'autant plus que les pères fondateurs de cette sous-chapelle l'ont maintenant désertée depuis longtemps déjà... 7/10 (La Horde Noire)





Little is known about the Mexican scene, extreme or not. This is why it is worth pausing a moment when it falls on one of his offspring and good at that. This is the case then Majestic Downfall. And one more time, it is striking if not surprised to the right of musicians from a country yet warm and sunny, can give birth to an art as a dark twilight, without being, however, that auatnt some groups, including Portuguese, as Ars Diavoli.

Out of (almost) only Jacobo Cordova, who as an octopus is responsible for all the instruments except the battery that delegates to another human being, the practical thing deep excavations in the land of Doom Death of obedience UK , patronage only affirms that The Blood Dance, his second after a psalm Temple Of Guilt noticed. Some vocal lines and these guitars mineral digging the title track or the very long "From Dead To Black" tribute show that Mexico is the original Anathema, and that of Serenades The Silent Enigma (therefore the best). It is not the only and the rest as the quality is scratching at the door of the cemetery, we will not complain.

In fact, deep gorges executed by the master of the house to the atmosphere weighted lead, dripping infinite despair, that forge gritty riffs which appear throughout the house tritesse the world, The Blood Dance is a pure concentrate of Doom cavernosum. Random listening of this under the sign of a fault that can not be forgiven, the introdution of "Plague Dimension" brings us back almost twenty years ago! Only a few discreetly placed acoustic arpeggios and trahisssant Hispanic origin of the project, tentatively come to break the ropes that attach the project to the UK Doom Death of 90 years. But far from simple debt to seniors, we feel at Majestic Downfall true sincerity. There is such a sense of inevitability creeping into the corners of the monstrous "Army Of Salvation" or "Majestic Embrace" it is obvious that the group does not cheat his way to portray the desolation.

The enthusiasm barely altered by an end of course that does not bring anything extra if it is long enough, The Blood Dance is a good rope that swing, confirming all the good that one thinks of the author since its humble beginnings. Doom Death of rough granite and true to tradition, the sound harsh but not runny. The amateur can not be disappointed, pleased to see that gender continues to swarm around the world and especially since the founding fathers of this sub-chapel have now abandoned long ago. .. 7 / 10

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