Hordes

mercredi 29 février 2012

Arbor Ira - Mein Träum, vergangene... (2010)


A part. Oui, Arbor Ira se singularise très nettement au sein de l'écurie Naturmacht qu'ila rejoint après sa première enclume, le remarqué Und Krankt Mein Selbst Vor Leidenschaft. Par le genre auquel il est arrimé déjà, le Doom Death donc, chapelle que la micro entreprise teutonne n'affectionne qu'avec parcimonie (seul As Autumn Calls y prêche également), ce qu'on ne peut que regretter au vu de tous les traine-savates ayant peu trop abuser dur Burzum carcéral, mauvais clone de Vintteriket bien souvent, qu'il accueille avec largesse. Par sa qualité enfin, les Allemands surganeant aisément au-dessus de cette océan au mieux honorable (Desecrated, Astoroth, Blaze Of Sorrow...) au pire d'une chiantise absolue (From The Sunset, Forest & Grief, Grim Skoll...). 

Vous l'aurez donc compris, Arbor Ira creuse dans la terre germanique un  tertre impressionnant en l'honneur de la déesse doom. Moins classique dans son expression de ce noble matériau que Mirror Of Deception, entité injustement culte bien que sympathique, moins funéraire qu'Ahab, le groupe possède cette dureté, cette âpreté propres au Metal d'outre-Rhin et que le travail rugeux et épais du maître Markus Stock (Empyrium, faut-il toujours le rappeler ?), responsable du mixage et du mastering, accentue encore davantage. 

Ecrasant et lourd comme un panzer (la rythmique de "Platz der Sorgen" en témoigne notamment), le son arrache tout sur son passage tel Atilla derrière lequel l'herbe ne repousse pas. C'est une chape de plomb qui s'abat, symbole d'une faute que l'on ne peut pardonner, cependant que le choix de recourir à la langue nationale (évoquant par moment le spectre du grand Bethlehem) vient renforcer la gravité solennelle d'une musique austère pour ne pas dire autharcique. 

S'il empreinte la même crevasse forée par son aîné, Meine Träume, vergangene... s'en distingue par son aspect moins monotone, plus organique. Et malgré une durée générale assez massive (parfois plus de 13 minutes au garrot) leur conférant des allures de bunker plus que de cathédrale, ces golgothas maintenir l'intérêt. Là des lignes de guitares entêtantes tissant une toile de désespir (la dernière partie de "Ein Gar Teuflisch Gift verzehrt Seel"), ici les romantiques mélopées d'un violon squelettique ("Unlebendig") accrochent le pélerin, tout comme les traits franchement heavy et mélodique enrobant "Everyday", que fracturent divers pans jusqu'à une conclusion qui meurt peu à peu pour s'enfoncer dans les limbes. 

Si du haut de 65 minutes dont la moitié est répartie entre les trois dernières pistes (sur sept), Meine Träum, vergangene... se mérite, celui qui saura le pénétrer y décèlera un trésor sombre et humide... 7/10





Aside. Yes, Ira Arbor stands out very clearly in the stable Naturmacht qu'ila joined after his first anvil, the Und noticed Krankt Mein Selbst Vor Leidenschaft. The genus to which it is already secured, the Doom Death therefore, that the chapel microenterprise Teutonic not fond sparingly (only As Autumn Calls may preach there also), what is regrettable in view of all train-slippers with little too hard abusing prison Burzum, bad clone Vintteriket often, he generously welcomes. Finally, by its quality, the Germans easily surganeant above the ocean at best honorable (Desecrated, Astoroth, Blaze Of Sorrow ...) at worst an absolute chiantise (From The Sunset, Forest & Grief, Grim Skoll .. .).

You will therefore understand, Arbor Ira hollow in the ground Germanic impressive mound in honor of the goddess doom. Least in its classic expression of this noble material that Mirror Of Deception, entity unfairly worship while friendly, less qu'Ahab funeral, the group has that hardness, that harshness specific Metal across the Rhine and the work rugeux and thick master Markus Stock (Empyrium, should always remember?), responsible for mixing and mastering, to even greater.

Crushing and heavy like a Panzer (the rhythm of "Platz der Sorgen" evidenced in particular), his tears everything in its path as Atilla behind which the grass does not grow back. This is a wall of silence that falls, a symbol of a fault that can not be forgiven, however, that the decision to use the national language (at times evoking the specter of the great Bethlehem) reinforces the solemnity of music not to say austere autharcique.

If the same footprint crack drilled by her senior, Meine Träume, Vergangene ... differs in its appearance less monotonous, more organic. And despite a general term rather massive (sometimes more than 13 minutes at the withers) giving them the appearance of a bunker than a cathedral, these golgothas maintain interest. There haunting guitar lines weaving a web of désespir (the last part of "Ein Gar teuflisch Gift verzehrt Seel"), here the romantic melodies of the violin skeletal ("Unlebendig") catch the pilgrim, as are frankly heavy strokes coating and melodic "Everyday", that fracture various sections to a conclusion that dies slowly to sink into limbo.

If the top of 65 minutes, half of which is divided between the last three tracks (seven), Meine Traum, Vergangene ... wins, one who will penetrate them will catch a treasure dark and wet ... 7/10

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