Hordes

mercredi 11 avril 2012

Azylya - Thanatos' Insanity (2011)


Son visuel d'une laideur franchement repoussante  et ce, malgré l'accorte jeune femme (en réalité Jamie-Lee Smit, la chanteuse) qui y figure, à même de rameuter le mâle chaland, ne doit vous faire passer à côté ni de Thanatos' Insanity ni de ses géniteurs. 

Nouveau venu au sein de la galaxie du Sympho Gothic Metal avec des seins, Azylya mérite donc mieux que la maladroite vitrine d'un goût douteux de ce qui n'est après tout d'un petit EP d'une vingtaine de minutes aux allures de carte de visite. 

Car passée ce premier contact et une fois la rondelle glissée dans la fente du lecteur approprié, c'est une (très) bonne surprise qui s'en échappe. On y découvre un groupe - originaire de Belgique - qui a des idées, peut-être pas encore les moyens de les exprimer comme il le souhaiterait, et surtout une sacrée vocaliste, certes au timbre peu original mais aussi charmante que puissante. 

Basés sur la copulation classique entre lignes de chant féminin et (timides) grognements de bête en rut, ces titres ne souffrent au final pas trop de la faiblesse de ses claviers sensés auréolé l'ensemble d'une dimension orchestrale que ces jeunes gens sont encore bien en peine de restituer. Ce n'est pas grave tant ces quatre compositions (plus une introduction), qui têtent les mamelles des premiers After Forever séduisent malgré tout. 

Clé de voûte indispensable dans ce type de Metal qui ne pardonne pas les chanteuses médiocres, Jamie-Lee, laquelle n'a (presque) pas à rougir de la comparaison avec ses ainés Floor  Jansen et Simone Simons, est à l'origine de mélodies entêtantes, citons "Delirius" ou le mémorable "Azylya" cependant qu'un morceau tel que "Incest" témoigne de préoccupations douloureuses qui sont tout à l'honneur de cette formation en devenir à laquelle on ne peut que reprocher un manque de personnalité (les similitudes avec les Hollandais sont franchement évidentes) bien naturel. 

Il va de soit que nous attendons désormais un véritable premier album à la hauteur des promesses annoncées par Thanatos' Insanity. On tient là peut-être le fer de lance européen d'une nouvelle génération de groupes à chanteuse après la fin, le changement de peau ou le déclin des initiateurs du genre. Pourquoi pas après tout ? 7/10





His vision of a frankly repulsive ugliness, despite the comely young woman (actually Jamie-Lee Smit, singer) contained therein, be able to round up the male barge, should you miss or Thanatos 'Insanity or his parents.

Newcomer in the galaxy Sympho Gothic Metal with breasts, Azylya deserves better than the clumsy showcase of questionable taste of what is after all a small EP of about twenty minutes looking like card.

For past that first contact and once the puck slid into the slot in the appropriate drive, it's a (very) nice surprise that escapes. It reveals a group - from Belgium - who has ideas, perhaps not yet the means to express them as he wishes, and especially a sacred singer, certainly not original to the stamp but also charming and powerful.

Based on the classical coupling between lines and female vocals (timid) growling beast in rut, these securities ultimately suffer too much from the weakness of its keyboards supposed crowned an entire orchestral dimension that these young people are still be hard to return. It does not matter as these four compositions (plus an introduction), which suckle the breasts of the first After Forever appealing anyway.

Essential cornerstone in this type of metal that does not forgive the mediocre singers, Jamie-Lee, which has (almost) nothing to be ashamed of the comparison with his elders and Simone Simons Floor Jansen, is at the origin of melodies heady include "Delirius" or the memorable "Azylya" while a song like "Incest" reflects concerns that are painful to the credit of this training to become that which we can not blame a lack of personality ( similarities with the Dutch are downright obvious) natural.

It goes without saying that we now expect a real first album up to the promises announced by Thanatos' Insanity. It stands there may be the spearhead of a new European generation of bands to singer after the change of skin or the decline of the originators of the genre. Why not after all? 7/10



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...