Hordes

lundi 9 janvier 2012

Orange Goblin - A Eulogy For The Damned (2012)

Il y a une bonne douzaine d'année, les média Metal ne juraient que par le Stoner, selon eux ce qui était arrivé de mieux au genre depuis... Très longtemps. Votre serviteur se souvient ainsi du dossier spécial concocté par le principal canard de l'époque, dans lequel Monster Magnet,Cathedral, Spiritual Beggars ou Fu Manchu se tiraient la bourre sur fond d'esthétique seventies et de paysages sentant bon le désert américain, les vans, les filles dénudées et les motos. Bien qu'il a en toujours un des piliers, Orange Golbin s'est toujours un peu différencié des autres têtes de gondoles du Stoner Rock. Son origine géographique - l'Angleterre - n'est sans doute pas étrangère à cette singularité, ses références étant de fait plus à rechercher du côté de la NWOBHM et plus encore de Motörhead que de Kyuss, celui que l'on considère comme un des pionniers du genre. 

Après une fameuse triplette d'albums vidangée entre 1997 et 2000 (Frequencies from Planet Ten, Time Travelling Blues et The Big Black) qui ont défini sa rugueuse identité au relent de gambouis et de psydélisme, la bande à Ben Ward a malheureusement suivi le déclin de cette scène. Les opus suivants n'ont pas fait autant parlé d'eux, déjà oublié, le dernier d'entre eux, Healing Through Fire, étant même sorti il y a presque cinq ans dans l'indifférence générale. Le fait que le groupe ait alors quitté l'écurie Rise Above (dirigée par Lee Dorrian de Cathedral, rappellons-le) où il était pourtant confortablement installé depuis ses débuts, peut expliquer en partie expliquer cette érosion commerciale, mais pas seulement. 

Nous en étions donc là avec Orange Goblin dont on ne pensait plus vraiment retouver au sommet. La surprise n'en est que plus grande. Ayant sans doute fait une overdose (bienvenue) de Viagra, les Rosbifs reviennent en force avec ce A Eulogy For The Damned que nous n'attendions donc plus. Peut-être revigoré par la récente signature avec le puissant Candlelight, ils accouchent ni plus ni moins de le meilleur album depuis, au moins The Big Black ! Moins Stoner, plus Heavy, à l'image du pachydermique "Death Of Aquarius" (que fissure des accords grésillsants presque Black Metal) ou du puissant "Red Tide Rising" qui, en ouverture et en l'espace de cinq petites minutes, balaye d'un revers de guitare épaisse, des (trop) longues années en demi teintes. Tout simplement plus inspirée, cette septième galette est un pur concentré de grand Rock graisseux. 

Les hymnes défilent ("Stand For Something", "Acid Trial" : ils sont tellement nombreux que l'on ne peut les citer) jusqu'au grandiose et terminal morceau éponyme, soit plus de sept minutes épiques et jouissives où la guitare de l'injustement méconnu Joe Hoare nourrie au pur Hard Rock des guitar-heroes des années 70 brille de mille feux. Rien à jeter en définitive et quel plaisir de retrouver Orange Goblin à un tel niveau de réussite et d'inspiration. L'année 2012 commence fort... 8/10 (Music Waves)



There are a dozen years, the media Metal swore by Stoner, according to them what had happened to a better kind since ... Very long time. Your servant and remember the special report put together by the major duck at the time, in which Monster Magnet, Cathedral, Spiritual Beggars and Fu Manchu were shooting the wad on the bottom of seventies aesthetic and landscape smelling the American desert, the vans, naked girls and bikes. Although it has always one of the pillars, Orange Golbin was always a little differentiated from other end displays of Stoner Rock. Its geographical origin - England - is probably no stranger to this singular, references being made to look more towards the NWOBHM and even more Motörhead than Kyuss, one that is considered one of the pioneers of the genre.

After a famous triplet album drained between 1997 and 2000 (Frequencies from Planet Ten, Time Travelling Blues and The Big Black), which defined its identity in the rough and smell of Gambou psydélisme, the band Ben Ward has unfortunately followed the decline of this scene. The following album did not do much talking to them, already forgotten, the last of them, Healing Through Fire, even being released almost five years ago to general indifference. The fact that the group had then left the stable Rise Above (directed by Lee Dorrian of Cathedral, remind him) where he was comfortably settled yet from the beginning, may explain in part explain the erosion of trade, but not only.

So we were there with Orange Goblin which can not really thought retouve at the top. The surprise is all the greater. Having no doubt taken an overdose (welcome) Viagra, roasts a comeback with this A Eulogy For The Damned So we expecting more. Perhaps invigorated by the recent signing with Candlelight powerful, they deliver more or less than the best album since at least The Big Black! Less Stoner, Heavy more, like the mammoth "Death Of Aquarius" (that cracks agreements grésillsants almost Black Metal) or the powerful "Red Tide Rising" which, in opening and in the space of five minutes, sweep with a wave of thick guitar, and (too) many years in half tones. Simply more inspired, this seventh cake is a pure concentrate of great Rock greasy.

The hymns parade ("Stand For Something", "Acid Trial": they are so numerous that one can not mention them) to the grandiose title track and terminal, more than seven minutes epic and enjoyment or the guitar 'unjustly overlooked Joe Hoare fed with pure Hard Rock guitar heroes of the 70s shines brightly. Nothing to throw in the final and what a pleasure to find Orange Goblin at this level of success and inspiration. The year 2012 started strong ... 8 / 10

2 commentaires:

  1. Vous auriez pas un lien pour télécharger l'album? parceque depuis que c connard ont fermé megaupload c la galére :/

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