Hordes
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mercredi 20 février 2013
mercredi 11 juillet 2012
Laster - Wijsgeer & Narreman (2012)
Il n'aura peut-être vécu
qu'une (trop) petite poignée d'années et finalement enfanté que deux seuls opus
longue durée (que complètent certes deux splits et un EP qui en réalité ne
faisait que recycler Only The Wind Remember, son segmet de l'alliance avec Lyrinx),
il n'en demeure pourtant pas moins qu'Austere a réussi à s'imposer tel un
mètre-étalon du Black Metal dépressif. On appelle çà une référence. Et, comme
toutes les références, sa maigre - d'une point de vue strictement quantitafi,
s'entend - contribution à l'art noir, ne cesse depuis trois ou quatre ans
d'être pompée jusqu'à l'écoeurement par des cohortes de traîne-savates
incapables d'avoir même une idée personnelle. S'il ne peut nier cette influence
qui semble ne pas lui servir seulement de combustible et surtout de raison
d'être, Laster mérite mieux que tous ces clones des Australiens. Ceci dit, on
n'attendait pas forcément grande chose de l'hydre à deux têtes aux commandes de
projet qui a vu la nuit il y a quelques mois à peine, N. et W. Damiaen (là
encore clin d'oeil évident à Desolate et Sorrow) n'ayant quasiment jamais
encore dépassé le stade de la démo avec leurs combos respectifs (Read more)
dimanche 4 mars 2012
Funeral Heaven / Plecto Aliquem Capite - Astral Mantras Of Dyslexia (2011)
On connaissait le Black Metal mexicain, russe, japonais, islandais voire même iranien (?), en revanche on ignorait que le genre avait essaimé jusqu’au Sri Lanka. Pourquoi pas après tout, les (plus si) fous furieux d’Impiety viennent bien d’Indonésie, terre islamique qui plus est ! C’est donc de cette île d’Asie du Sud-Est multi culturelle que sont originaires les deux protagonistes du split Astral Mantras Of Dyslexia, étonnante production émanant du modeste mais passionné label Dunkelheit, au catalogue particulièrement cosmopolite où se cotoient Defuntos (Portugal), De Silence Et D'Ombre (France) ou Orchid (Italie).
Cimenté par un membre en commun (Chathuranga Fonseka), chanteur du premier en même temps que bassiste du second, Funeral Heaven et Plecto Aliquem Capite sont tous les deux actifs depuis quelques années sans pour autant n’avoir jamais dépasser ni le stade de la démo et du EP ni vraiment les frontières extrême-orientales. Au-delà de sa qualité (ou pas, nous y reviendrons), cette union a au moins le mérite de nous dévoiler cette micro chapelle à l’aune de la découverte de ces deux obscures formations.
Le Black Metal s’est toujours nourri d’un humus aussi bien culturel que géographique et historique, puisant son inspiration dans les légendes et le folklore national, préférant généralement les langues originelles au kiste anglo-saxon. En berçant le long titre d’ouverture, l’instrumental "Transmigtations", d’influences tribales et orientalisantes, Funeral Heaven ne fait pas autre chose. Celui-ci s’inscrit dans un cadre précis, celui du Sri Lanka dont il explore la mythologie, quand bien même ses trois autres (longues) compositions errent dans les méandres d’un Art noir d’obédience dépressive, lancinant et pollué. Exception faite du maladroit "Buddhang Saranang", aux relents presque Heavy Metal incongrus, le groupe mérite d’être découvert.
Davantage dans tous les cas que son compatriote qui lui aussi se fend d’une piste instrumentale aux couleurs orientales ("Lament") tandis que "Stoned Guru Ramblings" (au demeurant le son meilleur titre) et "Cemetary Of The Deep", à force de sonner comme une bouillie hurlante aux confins d’une stérile et insupportable cacophonie, finissent par lasser, renvoyant l’image de musiciens en roue libre qui se contentent de faire beaucoup de bruit… pour rien. A l'arrivée, un split inégal qui doit donc beaucoup à la contribution de Funeral Heaven dont on retiendra le nom... 7/10 (La Horde Noire)
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