Walran aime la musique
qu'il joue. Bien sûr, dit comme ça, l'affirmation tient de l'évidence qu'il
peut paraitre vain d'énoncer. Oui. Mais là où de trop nombreux musiciens se
limitent à braconner sur les terres à la mode, lui se moque bien de savoir si
le Neofolk (qu'il exalte avec le modeste
mais précieux Betray-Ed) ou le Gothic Doom sont des genres à tiroir-caisse. Le
plaisir, la sincérité se révèlent être les seuls vecteurs de son inspiration.
S'il était encore à l'école lorsque My Dying Bride contribuait à façonner la
sculpture mortuaire du Doom/Death britannique ou lorsque Tristania offrait ses
lettres de noblesse gothic Doom, cela ne l'empêche pas de voir dans ses veines
couler un feeling identique avec Angellore, groupe qu'il a a formé avec son
frère spirtuel Rosarius il y a à peine cinq ans. Agréablement séduits par
Elégies aux âmes perdues (2009), c'est avec impatience que nous attentions de
voir quelle pourrait être la teneur d'un véritable album, bénéficiant en outre
d'une distribution moins confidentielle. Fini l'amateurisme, lequel lui
conférait toutefois ce charme et cette
aspérité dont se nourrit le style, (Read more)
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