Hordes

mardi 3 janvier 2012

Yearning - Evershade (2003)


Le morceau introductif, “ Nocturne ”, surprend d’entrée de jeu avec sa voix d’outre-tombe comme résucitée du passé. On se dit alors que les Finlandais ont décidé de revenir au doom death de leurs débuts. 

Cette impression est de courte durée – toutefois on retrouve aussi ce type de chant extrême sur “ Deathbearer ” –, et dès le second titre, Yearning démontre qu’il reste fidèle à l’orientation plus atmosphérique et mélodique choisie depuis le majestueux Plaintive Scenes. 

Ayant tiré les leçons de son troisième album, pourvu certes d’excellents morceaux mais parasité par d’autres qui semblaient n’être que des ébauches du fait de leur durée trop courte ; le groupe livre une quatrième offrande qui se veut la synthèse parfaite de ses deux prédécesseurs. Si musicalement, Evershade se rapproche de Frore Meadow (dans les deux cas, il s’agit du fruit non plus d’un groupe mais d’un duo), il conserve de Plaintive Scenes ce sens de la mélodie et de la mélancolie qui est pour beaucoup dans la personnalité de cette formation bien à part au sein de la scène metal. 

On retrouve aussi ces superbes riffs de guitares qui tissent des ambiances empreintes d’un désespoir à fleur de peau, que soulignent aussi des arrangements d’une grande beauté, et que renforce encore la voix chargée d’émotion de Juhani Palomäki, véritable clé de voute d’un édifice qui noue plus d’un lien avec le doom. 

Sans faire de bruit, Yearning poursuit son petit bout de chemin pour la plus grande joie de ceux qui le chérissent et ce, en dépit d’une regrettable confidentialité qui le condamne à stagner parmi les groupes de seconde zone. 7/10 (nb : chronique écrite en 2006 et non retouchée depuis).






The introductory song, "Nocturne," surprise at the outset with his voice from beyond the grave as résucitée the past. We then say that the Finns decided to return to the doom of death beginning.

This impression is short - but we also find this type of extreme vocals on "Deathbearer" - and in the second title, Yearning demonstrates that stays true to the more atmospheric and melodic direction chosen from the majestic Plaintive Scenes.

Having learned from his third album, provided indeed excellent pieces but parasitized by others who seemed to be only blanks because of their too short, the group delivers a fourth offering that aims to be the perfect synthesis of his two predecessors. If musically Evershade approaches FROR Meadow (in both cases, it is the fruit not more than one group but a duet), it retains Plaintive Scenes sense of melody and melancholy is much to the personality of this training well apart in the metal scene.

There are also these great guitar riffs that weave atmospheres imbued with despair on edge, which also highlight arrangements of great beauty, and that strengthens the voice of emotional Juhani Palomäki, real key to vault of a building which creates more than one link to the doom.

Quietly, continues Yearning little way to the delight of those who cherish and, despite an unfortunate confidentiality condemned to stagnate from the groups of second-class. 7 / 10 (note: written in 2006 and Chronic unedited since).

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