Septième album (le huitième si l’on compte le live Open Fire gravé la même année) de Y&T, Down For The Count marque un double tournant dans la carrière du groupe. Il s’agit déjà de celui qui le voit adoucir sa musique et la rendre nettement plus commerciale, avec notamment des sons de synthétiseurs sirupeux ("Anytime At All") et des refrains bateaux repris en chœur, évolution cependant déjà sensible sur son prédécesseur, In Rock We Trust. Corolaire de ce glissement vers un terrain moins Hard où l'influence Bluesy se fait (malheureusement) plus discrète, les compositions écrites par les Américains commencent à perdre en qualité, surtout eu égard à celles figurant sur la triplette Earthshaker/Black Tiger/Mean Streak.
Alors bien sûr, le disque se laisse écouter sans déplaisir ; le chant de Dave Meniketti s’avère toujours divin et le spectre du grand Y&T plane encore sur une poignée de chansons : l’efficace "In The Name Of Rock", qui placé en ouverture, fait illusion durant ses 5 minutes 30, le speed "Anything For Money" et son solo de gratte ravageur, et surtout le lent et épique "Hands Of Time", sans doute le plus intéressant du lot, n'ont rien à envier à certaines de leur aînées cependant que d'autres, plus quelconques, affichent une certaine efficacité.
Toutefois, Down For The Count n’a pas été épargné par l’usure du temps et d’autres titres ont très mal vieilli et se révèlent quasiment insupportables aujourd’hui ("Summertime Girls" certes devenu un tube mais trop affadit par des claviers qui dégoulinent, ou bien encore "All American Boy"), contrairement, ce qui est un comble, à leurs classiques du débuts des années 80 qui eux demeurent intemporels.
Un disque assez mineur donc, mais qui rencontrera néanmoins un réel succès qui ouvrira au groupe les portes du label Geffen Records (Aerosmith). C'est aussi le dernier album défendu par le line-up historique et (forcément) préféré des fans puisque le batteur Leonard Haze sera remplacé à partir de l'année suivante par le mercenaire Jimmy DeGrasso, alors ex Mama's Boys et surtout futur beaucoup de choses (Alice Cooper, Megadeth, Suicidal Tendencies...). La fin d'une époque en quelque sorte... 6.5/10 (Music Waves)
Seventh album (the eighth if you count the live Open Fire burned the same year) Y & T Down For The Count marks a double milestone in the band's career. This is already the one who sees soften his music and make it much more commercial, including the syrupy synth sounds ("Anytime At All") and repeated in chorus refrains boats, however, already significant changes over its predecessor, In Rock We Trust. Corollary of this shift towards a field where the least influence Hard Bluesy is (unfortunately) more discreet, the compositions written by the Americans begin to lose quality, especially with regard to those on the triplet Earthshaker / Black Tiger / Mean Streak .
So of course, the disc leaves listen without displeasure, the song of Dave Meniketti is always divine and the spectrum of the great Y & T still hangs on a handful of songs: the effective "In The Name Of Rock", which placed aperture, illusion during his 5 minutes 30, the speed "Anything For Money" and his guitar solo pest, especially the slow and epic "Hands Of Time", perhaps the most interesting of the lot, have nothing to envy some of their elders while others, any more, show some efficacy.
However, Down For The Count has not been spared the ravages of time and other titles have aged poorly and proved almost unbearable today ("Summertime Girls" became a hit, but certainly too insipid for keyboards dripping, or even "All American Boy"), in contrast, which is a shame, their classic early 80's that they are still timeless.
A hard enough so minor, but nevertheless meet a success that the group will open the doors of the label Geffen Records (Aerosmith). It is also the last album defended by the line-up history and (necessarily) fan favorite since the drummer Leonard Haze will be replaced from the following year by the mercenary Jimmy DeGrasso, while ex Mama's Boys, and especially a lot of future things (Alice Cooper, Megadeth, Suicidal Tendencies ...). The end of an era in a way ... 6.5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire